Considérant le rôle central et multiforme que joue la femme au sein de la société en tant qu’acteur qui influence de manière constructive son environnement notamment, le Comité marocain de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) et l’Union marocaine des Femmes du Maroc (UNFM), co-organisent, les 8 et 9 mars à Skhirat (Banlieue de Rabat), le 1er Congrès mondial sur la femme et la sécurité routière sous le thème “femme et sécurité routière: Projet de société”. Cet événement mondial est organisé, sous la présidence effective de la princesse Lalla Meryem, présidente de l’UNFM, en collaboration avec plusieurs organisations internationales concernées par la question de la sécurité routière en particulier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisation de prévention routière internationale (PRI), la Fondation internationale de Laser et Laser Europe, le Forum International des transports (ITF) et la Fédération International de l’Automobile (FIA).
Plus de 300 délégués participent à cet événement. Ils représentent, respectivement, l’organisation internationale, les gouvernements, les milieux d’affaires, des instituts de recherche et les diverses composantes de la société civile. Une déclaration sur les femmes et de la sécurité routière, appelée “Déclaration de Rabat” sera développée à la fin des travaux. Ce Congrès est une occasion pour mettre en avant le rôle du partenariat avec la société civile autour d’une cause nationale visant la préservation des vies humaines et la lutte contre l’hécatombe routière et offrira une occasion de rappeler au monde les rôles que peuvent jouer les femmes et la société civile dans le domaine de la sécurité routière.
En effet, les accidents de la circulation constituent un problème majeur de santé publique au niveau mondial avec des conséquences néfastes sur les plans économique et social. Ces accidents sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l’inadvertance des piétons et des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l’excès de vitesse, au changement de direction non-autorisée, au non-respect des feux de signalisation et du stop, à la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, au dépassement non autorisé et à la conduite en état d’ivresse.
L’OMS estime que les accidents de la circulation coûtent entre et 1% et 3% du Produit Intérieur Brut des pays. Ainsi, la réduction des accidents de la circulation peut contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement humain, objectifs qui consistent notamment à réduire de moitié l’extrême pauvreté et d’abaisser sensiblement la mortalité infantile.
Pour le ministre délégué marocain chargé du Transport et de la logistique, Mohamed Najib Boulif, les indicateurs de la sécurité routière pour 2013 au Maroc sont très positifs. Il a noté que le nombre des morts dans des accidents de la route a accusé une baisse de 8,63% et celui des accidents mortels de 8,33 % en comparaison avec l’année 2012 alors que le parc automobile a augmenté, en cette dernière décennie, de 50 %.
source : xinhua