18 août 2020-18 août 2021, après un an que dure la Transition, en cours devant, en principe, prendre fin en février 2022, les Maliens restent toujours sur leur faim. C’est le constat qui en ressort, lors d’un débat animé, sur le plateau d’Africable Télévision, le mercredi 18 août dernier, entre Konimba Sidibé, représentant le M5-RFP, qui était opposé à Me Kassoum Tapo, partisan du régime d’IBK, président du MOREMA, sur la situation actuelle du pays.

Pour Me Kassoum Tapo, ancien Bâtonnier, et ancien Garde des Sceaux, non moins avocat déclaré de Karim Kéita, fils de l’ancien Président IBK, inculpé dans l’affaire de disparition de Birama Touré, « rien n’a changé ».

Par conséquent, il invite les uns et les autres à faire rupture pour mettre le pays sur les rails.

Quant à Konimba Sidibé, ancien ministre également sous IBK, apparemment pragmatique, mais son rôle de défendre le M5-RFP, reconnaît la désolation des Maliens durant cette transition, qui a eu un an le 18 août dernier.

« Le débat aura été utile s’il contribue à renforcer l’unité du M5 autour de l’essentiel et à rassembler davantage nos compatriotes pour une application réussie de notre feuille de route. La grande leçon que j’en tire : si nous ne convainquons pas les maliens par la prise de mesures fortes de rupture avec les mauvaises pratiques de gouvernance (l’impunité au premier rang) avec des résultats substantiels visibles sur leurs conditions de vie, la fin de la transition sera très compliquée pour nous et elle risque d’être plus rapide qu’on ne croit. Nos adversaires travaillent à l’échec de la transition et nous attendent de pied ferme. C’est impératif que nos partenaires de la junte comprennent cela », avoue volontiers Konimba Sidibé sur sa page Facebook, hier jeudi 19 août 2021.

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