Plusieurs chefs d’Etats se sont réunis à New Dehli en faveur du premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI). Cela pour une émergence de l’énergie solaire d’ici à 2030. Il importe de noter que les avancées sont actuellement trop lentes pour que l’on puisse atteindre d’ici à 2030 les objectifs que s’est fixés la communauté internationale en matière d’accès à l’électricité, d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. C’est le constat du dernier rapport de suivi mondial Global tracking framework (GTF) publié le 3 avril 2017 par la Banque mondiale et par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans le cadre de la plateforme de diffusion des connaissances sur l’initiative «Énergie durable pour tous». Conscient de cet état de fait, certains chefs d’Etats ont appelé à lever tous les obstacles. L’Alliance solaire internationale (ASI), une initiative conjointement lancée par la France et l’Inde lors de la COP 21 à Paris en décembre 2015 et portée sur les fonts baptismaux deux ans plus tard, en décembre 2017, comme une organisation internationale pour lutter contre le changement climatique tout en promouvant les énergies renouvelables, dont le solaire.
Le président français a inciter les grandes puissances à porter main forte aux pays les plus pauvres à mieux profiter de l’énergie solaire à l’instar de l’inde. Aujourd’hui, cette initiative a donné lieu à un traité qu’ont ratifié, à ce jour, 30 pays sur les 121 concernés. «Ces pays qui se situent partiellement ou en totalité entre le tropique du Cancer ou du Capricorne, sont souvent les plus riches en soleil, mais aussi souvent les plus pauvres, et ils n’ont pas les moyens d’exploiter cette énergie», a résumé Ségolène Royal, ambassadrice de l’ASI. Cette Alliance entend mobiliser 1000 milliards de dollars pour développer 1 Térawatt d’énergie solaire et de lever en outre 800 milliards d’euros de fonds à l’horizon 2030. Ce projet va être innovant dans la mesure où il faudrait mettre les panneaux adaptés à l’environnement asiatique et africain qui est très différent de celui des pays développés. Le climat va être un point important à prendre en compte lors de la production de nouveaux panneaux donc un développement technologique de ceux-ci va forcément suivre.
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Vers l’adoption d’une loi portant statut des fonctionnaires des collectivités territoriales
Le Conseil des ministres du mercredi 14 mars 2018 a adopté un projet de loi portant statut des fonctionnaires des collectivités territoriales. En effet, selon le communiqué issu de ce Conseil des ministres, la mise en œuvre de la décentralisation a conduit à la création d’une fonction publique des collectivités à travers l’adoption de la Loi n°95-022 du 20 mars 1995, modifiée, portant statut des fonctionnaires des collectivités territoriales. Ainsi, après deux décennies d’application, cette loi a révélé de nombreuses insuffisances qu’il convient de corriger. Le projet de loi est adopté à cet effet apporte plusieurs innovations. Il s’agit de la prise en compte du principe des statuts particuliers, de l’harmonisation avec les dispositions du statut général des fonctionnaires en ce qui concerne la scission de la catégorie B en B1 et B2, la structure interne des corps et les conditions d’âge pour le recrutement et la mise en disponibilité. Il s’agit aussi de la précision des autorités investies du pouvoir disciplinaire, de la clarification des conditions et procédures de licenciement, comme la précision du régime des indemnités et de l’abrogation des dispositions relatives aux agents de la catégorie D. Le projet de loi adopté contribuera à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires des collectivités territoriales.
Source: infosepte