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100 JOURS DU GOUVERNEMENT : RETOUR SUR LES DÉBUTS

Le Mali a enfin eu son nouveau Gouvernement, le 15 septembre 2020 après la chute du Président Ibrahim Boubacar Kéita. Que de chemin et de tractations pour voir Moctar Ouane revenir avec les galons de Premier ministre !100 jours après sa prise de fonction, nous allons décortiquer les actions posées afin de mieux concevoir la ligne directrice de l’équipe gouvernementale.

S’il était effacé à ses débuts, Moctar Ouane, le Premier ministre, ancien diplomate chevronné, est sorti depuis peu des bois.  Le numéro 1 du Gouvernement est au cœur d’une véritable offensive dans les coulisses, sur le terrain et dans les médias.  Il a déjoué les pronostics qui lui prédisaient une Primature effacée. Son pré-bilan sera affecté par le dossier de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), où il endosse le costume de, celui qui écoute sans juger et qui cherche le compromis !

Que d’encre et de salive avaient coulé par rapport à son choix !  Il séduira en se disant intraitable sur la question du dialogue avec les mouvements armés. Prônant le dialogue direct, l’Hexagone tentera de le dissuader avant qu’il ne fasse un rappel à l’ordre à la venue du chargé des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale.

Le conflit malien est né d’un souci identitaire qui a mis à mal le régime d’avant la transition. C’est ainsi que la région de KIDAL  fut la fameuse zone de discorde parce que fief de la rébellion. Le célèbre mouvement armé du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MLNA) est en phase avec le Gouvernement où il occupe le département des sports. Pourtant, l’application intégrale de l’Accord d’Alger caduque, depuis trois (03) ans ne pourra se faire comme le pensent certains.

Par contre c’est le département de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation qui sera souvent au cœur de la polémique. D’une part à cause d’un dialogue compliqué avec les partis politiques et un plan des élections qui ne fait pas l’unanimité. Ne parlons pas de la militarisation des exécutifs locaux et régionaux qui laissent prévaloir une manipulation des élections à venir. La sécurité intérieure se sera distinguée avec le limogeage du directeur de la police nationale. La faute à une fin d’année mouvementée par des attaques à mains armées en plein Bamako.

La relance économique est limitée suite au Coup d’État du 18 août 2020.Les marchés financiers internationaux ainsi que les banques commerciales sont sollicités pour refouler les caisses. Parfois appuyer le gouvernement afin de faire face aux charges fixes dont les salaires. On pourra se féliciter des résultats atteints par la Douane et la Direction Générale des Entreprises qui permettent aux impôts de dépasser les objectifs visés.

L’heure est à la lutte contre les détournements de deniers publics et le Premier ministre, Moctar Ouane est attendu sur la remise en marche de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI): « les personnalités impliquées dans les scandales financiers devront rendre compte, quitte à rembourser ce qui a été pris frauduleusement lors du régime défunt et bien avant ».

Le secteur des mines est bien parti avec son ministre qui a filtré les permis. Ces derniers temps, le patron du département a effectué d’importantes réformes dont la levée de la suspension d’attribution des titres miniers. Une décision majeure qui permettra au Mali de générer une recette annuelle de plus 1,300 millions de FCFA.

On ne peut évoquer les 100 jours sans le dossier sensible de l’école malienne. Deux (02) ans après la grogne des syndicats, les acteurs du monde scolaire n’ont pas retenu les leçons. Depuis 2019, l’année scolaire évolue sur « des dents de scies ».

Sur les neuf (09)(…)

NOUVEL HORIZON 

 

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