Sur le même sujet, le gouvernement regrette la teneur dudit communiqué qui intervient à un moment où il déploie d’énormes efforts au quotidien pour relever les défis multiformes atteint le pays est confronté », avant d’apporter « un démenti forme à ces points sans fondement » et d’exiger que « des preuves qu’il soit déterminé par des sources indépendantes ».
« Le gouvernement du Mali tient à préciser qu’au même titre que la Mission européenne de formation (EUTM), des formateurs russes sont présents au Mali pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de défense et de défense nationales », note le communiqué.
Le gouvernement demande à être jugé sur des actes plutôt que sur des rumeurs et tient à rappeler que l’État malien n’est engagé que dans un partenariat d’État à État avec la Fédération de Russie, partenaire historique du Mali, poursuit le communiqué .
Le gouvernement réitère par ailleurs « sa volonté de poursuivre le dialogue avec l’ensemble de ses partenaires pour une stabilité durable au bénéfice des populations ».
Le recours à une société de mercenaires russes fait couler beaucoup de salives au sein du grand appareil diplomatique mondial. Une partie de la communauté internationale accuse, à tort, le Mali d’avoir signé un accord avec une société russe de mercenaires dont la réputation est traînée dans la boue par la France et alliés. Les autorités de la Transition ont toujours clamé leur souveraineté à scruter d’autres horizons pour combler le vide sécuritaire laissé par le départ précipité de la France du Nord de notre pays.
Face à ces allégations, l’État du Mali a demandé des preuves tout en signalant au passage sa volonté ferme de trouver les solutions à la sempiternelle question sécuritaire qui menace son existence.
L’annulation récente de l’arrivée du président français à Bamako est la preuve d’un malaise diplomatique qui tarde à s’arranger entre les deux partenaires stratégiques dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
M. TOURÉ
Source: L’Essor