Les Chefs d’Etat des pays membres de l’Union Africaine se sont réunis, dimanche 7 et lundi 8 juillet derniers, à Niamey, au Palais des congrès. Objectif : mettre en œuvre l’accord portant sur la création de la Zone de Libre-Echange Continentale (ZLEC).
En discussion depuis 2012, la ZLEC vise à créer un marché commun de 1,2 milliard d’habitants, dont le PIB est estimé à 2.500 milliards de dollars.
C’est le président nigérien, Mahamadou Issoufou, qui avait été chargé, par ses pairs, de conduire ce projet à bon port.
D’ores et déjà, l’accord sur la ZLEC a été ratifié par 25 pays et signé par 53 membres sur 55. Après des années de méfiance, le président Buhari a décidé de le ratifier.
Le Benin et l’Erythrée sont deux pays réfractaires à cet accord.
Entamées, depuis le 30 mai dernier, les négociations se sont poursuivis à Niamey, afin de rendre opérationnelle la première phase de ce projet.
Autres questions, qui seront abordées au sommet de Niamey : la question du passeport unique africain et le projet de marché unique aérien.
Aux dernières nouvelles, le Benin a signé l’accord. Et la ZLEC aura son siège au Ghana.
Avec la mise en œuvre de la première phase de la ZLEC, c’est un grand pas de franchi, pour l’intégration africaine appelée de tous leurs vœux par les présidents N’Krumah, Modibo Keïta et autres Ahmed Sékou Touré…
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé