eux anciens ministres de Robert Mugabe accusés de corruption ont comparu mercredi devant deux tribunaux distincts à Harare, près d’un an après que le président autoritaire zimbabwéen eut été chassé du pouvoir.
Le successeur de Mugabe à la tête de l’Etat, Emmerson Mnangagwa, a promis de combattre la corruption.
L’ancien ministre de l’Information, Supa Mandiwanzira, est inculpé de deux chefs d’accusation pour corruption, pour un montant total de 5 millions de dollars.
Il a été remis mercredi en liberté sous caution pour un montant de 2.000 dollars et la date de son procès a été fixée au 10 décembre.
Le procès de Saviour Kasukuwere, ancien ministre des Collectivités locales et figure emblématique de la ZANU-PF, le parti au pouvoir, a débuté mercredi.
Il est accusé d’avoir illégalement revu le cadastre de terrains d’une valeur de 2 millions de dollars, en faveur de la soeur de l’ancienne première dame, Grace Mugabe.
Saviour Kasukuwere a plaidé non coupable.
Depuis l’éviction de Mugabe par l’armée et le parti au pouvoir en novembre 2017, les nouvelles autorités ont arrêté plusieurs de ses anciens alliés, dont l’ancien ministre de l’Intérieur, Ignatius Chombo, et l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Undenge.
Ancien bras droit de Mugabe, Emmerson Mnangagwa a remporté en juillet l’élection présidentielle, succédant à Robert Mugabe, au pouvoir pendant 37 ans, qui a laissé l’économie zimbabwéenne dans un état exsangue.
Source: slateafrique