Dans un communiqué rendu public le jeudi 09 mai, le GERDDES-AFRIQUE de Me Sadikou Alao attire “l’attention de la communauté internationale sur ce que au Bénin le coup de force contre la constitution du 11 décembre 1990 se poursuit avec son lot de violation des droits fondamentaux entraînant des tueries à balles réelles des hommes en uniformes”.
Au nombre de ces atteintes aux droits humains, il y a l’arrestation des web activistes qui sont rapidement déposés en prison pour avoir relayé des “informations déplaisantes”pour le pouvoir. Les opposants ou les prétendus opposants sont aussi harcelés pour de supposés ou hypothétiques troubles à l’ordre publique, dénonce Gerddes-Afrique. Tout ceci crée un “climat d’intimidation et de peur généralisé” constate l’organisation qui n’a pas occulté le sort de Boni Yayi. L’ancien président est actuellement dans une situation “de résidence surveillée qui ne porte pas son nom, les restrictions s’étendent même à ses avocats” informe la structure dirigée par Me Sadikou Alao.
“Pour que le Bénin retrouve le chemin de la légalité institutionnelle”
“Toute cette machine de violations systématiques des droits constitutionnels des béninois semble destinée à consolider l’achèvement du coup de force par l’installation de l’Assemblée nationale illégitime destinée à consacrer définitivement le changement illégitime du régime constitutionnel” accuse Gerddes- Afrique qui appelle à la résistance comme l’autorise l’article 66 de la constitution béninoise. L’aide de la communauté internationale aussi serait également la bienvenue afin que le Bénin retrouve le chemin de “la légalité institutionnelle et des libertés universelles en raison du droit d’ingérence”.