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Voie publique : Augmenter le taux de chômage par la modernisation des moyens de transport

L’opération de déguerpissement n’est pas encore effacée de la mémoire des victimes et voici un nouvel épisode qui risque de commencer prématurément. Sa première conséquence sera l’augmentation du nombre des frustrés car il faut faire d’autres victimes.

 Certes la modernisation et le développement sont des facteurs incontestables du monde actuel et surtout des pays en développement, mais il faut nécessairement les faire accompagner de mesures correctives afin d’éviter le drame et le pire. Le secteur du transport est l’un des domaines le plus pourvoyeur d’emplois pour des jeunes non scolarisés ou déscolarisés qui n’ont pas d’autre alternative pour gagner leur vie.

Ainsi, le secteur nourrir des milliers de familles à Bamako et environs. Il est aussi un facteur qui permet d’absorber les vagabonds, les bandits et d’autres malfrats en réadaptation ou reconversion pour gagner plus dignement et honnêtement leur vie. Ce qui diminue considérablement le risque de l’insécurité et des braquages à main armée. Il faut moderniser mais avec l’exigence de l’heure, la précarité de la vie, le cri de cœur du panier de la ménagère, le manque criard d’emplois, la recherche d’une paix durable, la quête vertigineuse de la stabilité et de la paix sociale, il est impératif d’éviter certaines situations et réformes ou les faire avec réserve afin d’éviter une quelconque grogne sociale.

Le moment aussi est mal choisit pour parler ou mettre en œuvre cette réforme. Les magistrats et d’autres syndicats ont le poing fermé et sont embusqués pour aller en grève afin d’anéantir l’administration et l’école. Le Mali n’est-il pas déjà trop menacé par ses propres fils ? Avec cette modernisation annoncée, le vendredi passé, par le ministre des Transports lors d’une conférence de presse, en présence des représentants des transporteurs commun de la ville de Bamako, c’est l’annonce de création de milliers de chômeurs et “bouches sans pain”. Pourtant, un adage prévient que si on enlève le pain de la bouche du peuple, on le pousse à la révolte. Une révolte dont les jalons sont déjà posés par les hommes politiques mécontents de leur échec à la présidentielle.

Il est donc nécessaire de couper court à toutes velléités et des subversions qui mettent de l’huile sur le feu. Il faut sérier les problèmes et les résoudre à la manière cartésienne pour aboutir à un véritable développement dont le peuple et le pays a besoin. Faire d’une autre manière st très risquer et peut conduire au débordement et à la zizanie.

  1. M.

Le Point

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