Le Projet d’appui aux réformes et aux élections au Mali (PAREM) a réuni tous les acteurs impliqués dans le processus électoral de la rive droite du district de Bamako autour de son « Atelier de développement de revue des indicateurs conjoints sur les risques de violences électorales » tenu les 6 et 7 juin 2023, à la mairie de la commune V. Sans langue de bois, cet atelier a été l’occasion pour les participants de se rappeler chacun ses responsabilités pour réussir des élections crédibles et sans violences au Mali.
Avec pour objectif de Préparer les esprits des populations maliennes à aller vers un processus électoral apaisé, sans violence, gage de toute stabilité d’un pays, le Projet d’appui aux réformes et aux élections au Mali (PAREM) a organisé, les 6 et 7 juin 2024, un atelier réussissant l’ensemble des acteurs du processus électoral de la rive droite du district de Bamako à la mairie de la commune V.
Bien que la question des élections ne soit pas encore à l’ordre du jour, le gouvernement et ses partenaires engagés pour la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance ont initié le Projet d’appui à la prévention de la violence électorale et à la promotion de la gouvernance démocratique au Mali à la suite du Projet d’appui aux réformes et aux élections au Mali (PAREM) afin d’anticiper les futures élections au Mali.
Il s’agit de rencontrer tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, sans exception, discuter avec eux, s’accorder sur une vision commune partagée sur des indicateurs et risques de violences électorales et ensuite associer ces mêmes acteurs aux propositions de solutions prouvent prévenir contre le fléau de la violence électorale qui tend à devenir une tradition dans l’organisation d’élections en Afrique et au Mali en particulier.
De l’Etat aux électeurs en passant par les partis politiques, les médias, la justice, l’AIGE, les organisations de la société civile, les forces de défense et de sécurité, en tout cas, sans langue de bois, tel sous l’arbre à palabre, chacun a été exhorté à assumer ses responsabilités pour l’organisation d’élections crédibles, transparentes et sans aucune violence au Mali.
Si certains ont souligné la nécessité d’une refondation de l’homme Malien afin de lui inculquer la culture démocratique, d’autres ont par ailleurs soutenu le non-respect des textes, qui, selon eux, définissent déjà tout.
Pour sa part, le représentant du gouverneur du district, M. Magoro Konaté n’a pas manqué de saluer l’initiative. D’ailleurs, il dit ne pas douter, vue la pertinence des thèmes et le choix des acteurs conviés, que cet atelier contribuera à trouver des réponses appropriées à la question des violences électorales. « Nous franchiront une étape décisive dans le processus de mise en place d’un cadre consensuel de monitoring de risques des conflits et des violences aux processus électoral au Mali » a indiqué M. Konaté.
Aussi, a-t-il mis l’accent que les circonstances de crise actuelle du pays exigent que des réponses appropriées soient trouvées pour réussir des élections crédibles, crédibles et sans aucune violence dans les jours à venir au Mali.
De son côté, M. Nabi Diallo, président de l’association pour la promotion de la bonne gouvernance, la citoyenneté et des droits de l’homme, chargé d’exécuter ce projet a rappelé l’objectif de cette démarche du gouvernement est d’aller partout sur le territoire national afin de faire comprendre aux Maliens : c’est quoi une élection, qui sont les vrais acteurs et comment se fait tout le processus d’une élection.
A dires, en plus de la phase de la rive gauche tenue du 4 au 5 juin, celle de la rive droite, du 6 au 7, plus d’une dizaine d’autres ateliers se sont tenus simultanément à Bamako et dans certaines régions sur le même thème. Prochainement, selon lui, ce sera une rencontre spécifiquement avec les partis politiques, les administrateurs, les forces de défense et de sécurité et autres.
Il faut noter que l’importance de cet atelier a regroupé, entre autres, des experts, des représentants de l’Etat, des élus locaux, des représentants des partis politiques, des coordinateurs de l’AIGE, des services techniques du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, la presse, les organisations de la société civile, les organismes de jeunes et de femmes, le RECOTRADE etc.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS