Des paysans fondent beaucoup d’espoir sur la présente campagne si la pluie va au bout. Mais ils déplorent la qualité et la quantité d’engrais dont ils ont bénéficié cette année. « Pour le moment, ça se passe bien, les cultures sont bien stables, les maïs ont bien réussi et s’il plaît à Dieu, le coton aussi réussira. Si la pluie s’arrête à temps, nous aurons de quoi manger », dit d’une voix rassurante un cultivateur « Maintenant, le problème est lié à l’engrais. À vrai dire, les engrais, qu’on a eu, n’étaient pas suffisants, c’est ce qui a causé les dégâts », relève un autre producteur, tout en ajoutant que « Les engrais de l’année dernière étaient plus puissants et mieux que ceux de cette année ».
Des insectes destructeurs maîtrisés
Du côté des autorités en charge de la gestion de l’agriculture, les objectifs d’emblavure consignés dans le plan de campagne sont au-dessus des prévisions. Cependant, elles regrettent l’apparition des insectes destructeurs dans tous les arrondissements de Koutiala. « À la date d’aujourd’hui, en tout cas, le cumul pluviométrique enregistré cette année est de 689 millimètres en 32 jours contre 564 millimètres en 36 jours l’année dernière », affirme M’piè Traoré, chef secteur agriculture Koutiala. « Maintenant, nous avons reçu cette année, dans le cadre du projet PERESA, 1 275 tonnes d’engrais NPK et de DAP. Sur le plan phytosanitaire, la situation est calme, malgré la présence, en tout cas, des chenilles légionnaires », ajoute M.Traoré.
Pour les perspectives, le chef du secteur agriculture conseille aux producteurs de respecter le dosage en termes d’engrais et de pesticides.
Source: Info-Matin