AM et FD, une lycéenne, tous domiciliés à Baco Djicoroni ACI en Commune V du district de Bamako révisaient leurs leçons ensemble. AM lui déclare sa flamme, offre refusée par la fille. Il pousse son ami HM à lui déclarer son amour, ce qui se fait avec succès. Le mercredi 23 décembre dernier, ce dernier invite FD dans sa chambre pour lui proposer une partie de jambes en l’air, ce qu’elle a refusé. Pour l’obliger, HM fait appel à ses amis AM et HD pour la violer à tour de rôle. Deux jours après, suite à la plainte de leur victime, ils sont interpellés par la Brigade des mœurs et de la protection de l’enfance et mis à la disposition du tribunal pour enfants.
AM, HM et SD sont trois adolescents, âgés respectivement de 15, 16 et 17 ans, domiciliés à Baco Djicoroni ACI. AM qui révisait ses cours en compagnie de FD, une lycéenne, est tombé amoureux d’elle, mais elle a refusé ses avances. AM en parle à son ami HM qu’il pousse à tenter sa chance. FD accepte ce dernier et répond le mercredi 23 décembre dernier, vers 21 H, à son rendez-vous. Aussitôt arrivée, HM lui propose des relations sexuelles.
FD trouve que c’est trop rapide et refuse malgré les supplications de son petit copain. Pour la forcer, ce dernier fait appel à AM que FD avait déjà refusé et SD, un autre ami. A trois, ils forcèrent la lycéenne à l’acte sexuel, l’un après l’autre. Le lendemain, ils lui téléphonent pour se moquer d’elle et quand elle a menacé de porter plainte, ils se disent nés de parents riches et donc intouchables.
Le vendredi 25 décembre, FD se présente à Madame le commissaire divisionnaire de police Salimata Diarra, patronne de la Brigade des mœurs et à son adjointe, Marie Jeanne Sangaré pour porter plainte contre ses violeurs. Le patron de la section recherche, l’inspecteur principal de police Souleymane Niapougui dit le Requin noir de Konna se fait accompagner de son adjointe, l’inspecteur principal de police Fatoumata Bagayogo, des sergents Amadou Cissé, Souleymane Konaté et Awa Koïta pour aller traquer les délinquants sexuels. Ils sont tous interpellés et ont reconnu les faits à l’interrogatoire. Ils sont mis à la disposition du tribunal pour enfants mineurs de Bollé.