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Victimes d’un pogrom lancé à Aguelhok par le MNLA : Les Imghads trouvent refuge chez les casques bleus

Rien ne va plus pour les Imghads  depuis le retrait forcé de l’armée malienne de certaines localités du nord. Cette communauté,  qui s’est toujours singularisée par son attachement à l’unité nationale et son opposition à l’idéologie séparatiste du MNLA,  paye très cher sa loyauté à la patrie malienne. Une véritable chasse à l’homme est lancée contre certains de ses  membres influents.

AZAWAD MNLA rebelle bandit

 

De nombreux   civils issus des Imghads souvent traqués  dans les rues, malmenés  par leurs bourreaux du MNLA,  ont trouvé refuge,  le week -end dernier dans le camp de la  MINUSMA à Aguelhok. Alors que d’autres,  qui n’ont pu atteindre  la base onusienne de la ville, ont du prendre le chemin  de la clandestinité. Ces  Touaregs attachés à l’unité du Mali redoutent des assassinats ciblés dont ils ont souvent été victimes sans que personne ne leur porte assistance.  Des conflits violents les ont parfois opposés  à d’autres touaregs qui ont rallié le MNLA. Il a fallu  bien des fois l’intervention de l’armée malienne ou des casques bleus tchadiens pour ramener la paix. Les militaires touaregs issus de cette communauté  ont dû subir plusieurs fois  les moqueries ou attaques verbales  des partisans du soi-disant mouvement  national de libération de l’Azawad.

C’est dans ce climat très tendu entre les membres de cette communauté et certains groupes armés que la présidente du mouvement des femmes du prétendu  MNLA s’est rendue, la semaine dernière à Aguelhok,  pour demander aux femmes de cette localité d’adhérer à son mouvement   sous peine de s’exposer à des représailles.

Le Général Aladji Gamou est la figure la plus illustre de la communauté Imghad. Son engagement  dans l’armée malienne et les hauts faits d’armes qu’il y a accomplis ont servi d’exemple à des centaines de jeunes Touareg restés sous les drapeaux. L’un de ses fidèles, le Colonel Fayçal,  a été tué récemment lors de  l’opération pour la libération du Gouvernorat de Kidal.

La communauté internationale,  à travers la force Serval et la MINUSMA,  est fortement interpellée sur les exactions, enlèvements et meurtres planifiés que subissent les membres de cette communauté touareg. En raison de l’absence de l’armée malienne sur le terrain, elles ont  le devoir de porter assistance à cette population dans la détresse.

Abdoulaye

DIARRA

SOURCE: L’Indépendant
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