L’ancien Président des étudiants et stagiaires Maliens en Algérie et Président coordinateur du mouvement pour l’épanouissement d’une jeunesse active et consciente , Monsieur SANGHO Amadou nous libre une histoire pleine de conseille et relatant la situation politique de beaucoup de pays africains.
Une histoire fable d’un pays
La situation du pays est devenue urgente, aussitôt des massacres du Nord au Sud du pays, l’économie endeuillée , plus de demandes d’emplois que de l’offre , une corruption accrue , la justice meurtrie , la délinquance juvénile et enfin l’incivisme grandissant.
Par conséquent , le Gouvernement faisait face à une polémique au sein du pays , polémique qui ne cessait de grandir de jour en jour , polémique galvanisée sur les réseaux sociaux à l’instar de Facebook.
Le comble est que les régions de ce pays réclamaient leur autonomie d’autant plus que le gouvernement a failli dans sa mission de sauvegarde de l’unité nationale.
De nombreux chroniqueurs et activistes de tous bords font surface , certains des érudits alors que d’autres des pseudo-intellectuels .
Le gouvernement décida en vain de taire tous les dénonciateurs en vain , chercha des solutions d’ici et là , des remaniements en cascades de la part du chef de l’Etat mais faisait face à des activités de l’ensemble des partis de l’ opposition , A tort où à raison ?
Le chef de l’Etat croyait que « Les hommes forts font des institutions fortes» .
Un beau jour , le peuple décida afin de sortir du silence , décida eux même de faire la loi , interpella le Président et l’ensemble de son gouvernement dans le cadre d’une motion de censure .
Enfin , le peuple voulu écrire leur propre histoire, la peindre de manière forte et visible.
À 06h du matin, une foule massive s’accapara de toutes les rues du pays , de région en région ; Aussi , l’Assemblée populaire nationale prit en otage par des jeunes audacieux . Tous voulaient assister à cette interpellation du gouvernement sur la table ronde .
Le chef de l’Etat prend la parole , charismatique qu’il soit s’exprima en ces termes : « Nous sommes heureux de remarquer que tous les fils et filles du pays sont d’ores et déjà déterminés pour une meilleure résolution commune au problème commun dont nous faisons face . Ceci étant , chacun d’entre nous est responsable de cette crise multidimensionnelle dont nous faisons face . Tout le monde est interpellé pour la construction de l’édifice commun .
Nous devons mettre de côte le sentiment , ce caractère subjectivité qui veut une réaction immédiate . Le gouvernement est un processus qui s’avère donner partout dans le monde des résultats structurels .
Oserai – je vous demander pourquoi m’aviez – vous élu massivement si vous n’avez pas confiance en moi ? »
Des applaudissements frénétiques , des cris et d’autres proliféraient des insultes .
Le Président rétorqua avec une intelligence émotionnelle hors pair : « cher peuple , le sentiment que j’éprouve devant cette mascarade me laisse sans voix , mascarade qui est autant manifestée par les jeunes qui ne font que parler sans agir .
Dorénavant , je mettrai en place une cellule de suivie du quotidien de tous les fonctionnaires de l’Etat . Ceux qui feront objets de corruption ou n’importe quelle infraction à la loi répondront devant une meilleure instance juridique .
Les ministres répondront à tour de rôle devant l’Assemblée nationale sur leurs actes , faits et décisions . Un débat à promouvoir pour une meilleure transparence dans la gestion publique.
Cette cellule sera occupée par des élus magistrats regorgeant la conscience professionnelle , accompagnée bien-sûr par d’autres instances relevant du même domaine.
Un sondage se fera dorénavant par les réseaux sociaux afin de donner le moyen à tout le monde de dénoncer et de proposer , sondage qui se fera à qui de droit , rapporté et discuté lors des réunions gouvernement et des députés . Tous qui feront objet de mensonge , de diffamation et de manque de déontologie ou de secret professionnels seront sévèrement châtiés »
Soudainement , un député jeune prit la parole : « Monsieur le Président , nous voulons une meilleure éducation pour nos enfants, une meilleure dispositive sécuritaire au pays , nous voulons du nord au sud de notre pays une décentralisation administrative….. »
Les harangues du président rassurèrent la population, les jeunes, tous les acteurs du pays . Le chef de l’État remarqua l’amertume et les remords sur le visage de sa population clôtura le discours en ces termes :
« Nous sommes vos représentants, ayez confiance en nous !
La situation du pays est extrêmement urgente et cela nécessite l’implantation de tous et toutes par le calme, la vigilance et surtout la désinformation . Beaucoup ont échoué où nous nous aventurons actuellement ; Beaucoup échoueront aussi . L’homme est imparfait . Ceci étant , c’est difficile de relever le défi mais pas possible ensemble. Soyons uni ! »
Ces différentes résolutions ont été prises par tous les acteurs du pays et le peuple ne tarda à remarquer le changement tant voulu .
Le pays prospère et est une fois de plus sur les rails vers le développement .
Les dirigeants ne sont-ils pas l’incarnation du peuple ?
Tout peut-il être régler à la hâte ?
La sagesse populaire nous apprend à être patient car c’est le seul remède à tous nos maux.
Source: Figaro du Mali