Le ministère malien de la Défense affirme que plusieurs de ses soldats, qui étaient retenus captifs par un groupe djihadiste, ont trouvé la mort lors d’un raid de l’opération Barkhane contre une cible terroriste.
L’armée française a-t-elle commis une bavure au Mali ? Le ministère malien de la Défense affirme que plusieurs de ses soldats, qui étaient retenus captifs par un groupe djihadiste, ont trouvé la mort lors d’un raid de l’opération Barkhane.
Ce raid, mené dans la nuit du 23 au 24 octobre, a visé un camp d’entraînement du groupe Ansar Dine, près d’Abeïbara, dans la région de Kidal faisant une quinzaine de morts.
L’état-major de l’armée française assure que le travail de renseignement, mené au préalable, n’a à aucun moment permis de détecter la présence sur le site de militaires maliens capturés. Les corps d’une dizaine d’entre eux, portés disparus depuis juillet 2016, auraient été identifiés.
Lancée il y a trois ans, l’opération Barkhane, composée de 4.000 hommes, a pour mission de lutter contre les groupes djihadistes au Sahel, au côté de la Minusma, la mission de l’ONU, et de la nouvelle force G5 Sahel, qui rassemble des militaires du Tchad, du Niger, du Mali, du Burkina Faso et de Mauritanie.
Source: euronews