WASHINGTON – Un nombre record de maintien de la paix des Nations Unies et des milliers d’autres soldats envoyés par les groupes régionaux africains n’ont pas réussi à prévenir les spasmes frais de la violence en Afrique, notamment en République centrafricaine et le Soudan du Sud , selon un rapport publié par un journal américain leader sur samedi.

Dans une dépêche de Nairobi , le Washington Post a déclaré que les «casques bleus» ont été entravés par des mandats faibles et une pénurie de main-d’oeuvre et de l’équipement . Le journal a également cité quelques critiques disant que les États-Unis et ses alliés , qui paient des milliards de dollars pour le déploiement de peackeepers , ainsi que des fonctionnaires des Nations Unies sont en faute dans les échecs de maintien de la paix , pour ne pas suivre à travers avec une pression politique suffisante pour empêcher crises .
” Les éléments politiques et diplomatiques de la réponse internationale à la plupart des conflits africains ont été lents et inefficaces “, John Prendergast , de longue date le Soudan et le Soudan du Sud militant de l’ Enough Project , un groupe de défense des droits , a été cité comme disant . C’est , dit-il , ” a mis plus de pression sur les missions de maintien de la paix pour atteindre les objectifs pour lesquels ils sont absolument pas préparés . ”
Au Sud-Soudan , une lutte de pouvoir que les responsables américains et de l’ONU étaient au courant de plus d’un an maintenant a suscité un conflit ethnique et politique qui a tué des centaines , faisant craindre une guerre civile potentielle . Le vendredi , les belligérants ont tenu leur première ronde de pourparlers de paix en Ethiopie voisine , mais le conflit ne présentaient aucun signe de ralentissement. Les forces rebelles , qui a récemment saisi la ville stratégique de Bor , sont restés dans un bras de fer avec les troupes gouvernementales , faisant craindre que des combats pourraient éclater à tout moment.
Déjà , près de 200.000 personnes ont été déplacées par les combats . Toby Lanzer , un responsable de l’ONU au Sud-Soudan , a reconnu qu’il ya des limites à ce que les forces de maintien de la paix peuvent accomplir dans les points chauds . Dans de nombreuses situations , y compris le Sud-Soudan et la République centrafricaine , de l’ONU et des forces africaines manquent de ressources et un nombre suffisant de soldats , at-il ajouté . ” Il ya toujours une tentation quand les gens entendent de 5000 ou 10 000 soldats de la paix pour eux de penser qu’ils peuvent faire beaucoup de bien, et ils peuvent “, a déclaré Lanzer , le représentant spécial adjoint pour la mission de l’ONU au Sud-Soudan . ” Mais ce qu’ils ne peuvent pas faire est de stabiliser la situation dans un pays tout entier qui est en éruption dans la violence . ”
Il ya maintenant plus de soldats de la paix de l’ONU en Afrique qu’à n’importe quel moment dans l’histoire – à peu près deux fois plus que dans les années 1990 , la Poste a fait remarquer . À la fin de Novembre , plus de 70 pour cent des 98 267 soldats de la paix des Nations Unies , qui comprennent les troupes pakistanaises , déployés à l’échelle mondiale étaient en Afrique subsaharienne , selon Peter Pham , directeur exécutif du Centre de l’Afrique du Conseil de l’Atlantique .
Forces de l’ONU ont souvent été limitées par des mandats qui leur permettent de combattre qu’en cas de légitime défense , il a été souligné . Peu de temps avant les attaques génocidaires ont éclaté au Rwanda en 1994 , par exemple , les Casques bleus ont appris que les armes étaient importées illégalement par une milice Hutu . Mais les hauts fonctionnaires de l’ONU ont ordonné aux soldats de la paix de ne pas saisir les armes parce que c’était au-delà de leur mandat , leur commandant canadien , Brig . Roméo Dallaire , a raconté plus tard dans un livre .
Il ya plus de deux ans , la mission de l’ONU au Sud-Soudan a été autorisé à avoir jusqu’à 7.500 militaires et policiers . Mais il était incapable d’arrêter l’effusion de sang ethnique et politique qui avait cours depuis le pays a déclaré son indépendance du Soudan en 2011 . En Janvier 2012 , la mission de l’ONU a été fortement critiquée par les victimes et les dirigeants communautaires pour faire grand chose pour arrêter une vague d’assassinats tribaux dans l’Etat de Jonglei , la même région qui est maintenant une zone de combat .
Après la violence se propager rapidement à travers le Sud-Soudan à la mi- Décembre , le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l’unanimité de près du double de la force à un peu plus de 14.000 . Mais le mandat des Casques bleus est encadrée en termes de développement », comme si les problèmes du Soudan du Sud étaient simplement en raison de l’absence d’une aide matérielle , par opposition à racines profondes dans les conflits », a déclaré Pham .
«Bien que l’on doit être réaliste et reconnaître que l’ONU et l’Union africaine sont pas une panacée et ne sont pas tous les conflits peuvent être prévus , et encore moins empêché – il faut aussi demander quel est le but de déployer des troupes de 7000 plus de 60 pays au Sud Soudan au coût de près de 1 milliard de dollars par année est , si elles ne suivent pas la paix ” , a déclaré Pham .
Mais d’autres disent que si les Casques bleus n’avaient pas été déployés , il y aurait eu plus de chaos et de morts dans le Sud-Soudan , la République centrafricaine et d’autres pays où la pauvreté , la mauvaise gouvernance et la corruption ont exacerbé les violences . «Je pense que l’on peut légitimement critiquer les opérations de maintien de la paix pour ne pas faire assez “, a déclaré EJ Hogendoorn , directeur adjoint Afrique de l’International Crisis Group , un organisme indépendant qui tente de prévenir les conflits . «Mais sans l’intervention physique de l’un ou de l’ONU casques bleus africains , ces conflits peuvent souvent se sont multipliées beaucoup plus . ”
Lanzer , le fonctionnaire de l’ONU , a déclaré que les forces de l’ONU ont contribué à maintenir la plupart des Sud-Soudan relativement stable , notant que beaucoup de chaos et de la violence qui se déroule dans quatre des 10 Etats du pays . Il a dit la mission de l’ONU s’acquitte de son mandat principal de protéger les civils et que des dizaines de milliers de personnes ont cherché refuge à l’intérieur des bases de maintien de la paix des Nations Unies . ” Nous avons intensifié à la plaque et fait le meilleur que nous pouvions “, at-il dit .
Les troupes de maintien de la paix africains non sous la bannière des Nations Unies ont souvent même moins d’équipement , de formation et de ressources. Pourtant, ils sont de plus en plus appelés à aider à contenir les crises à travers le continent . Dans le nord du Mali , une force africaine composée de soldats des pays voisins déployé trop tard pour empêcher les islamistes radicaux – y compris de l’Ouest d’al- Qaïda et filiale nord- africaine – de procéder à des atrocités contre les civils .
En République centrafricaine , les Casques bleus de l’Union africaine ont été incapable d’arrêter les brutalités commises par les rebelles musulmans Séléka et les milices chrétiennes dans le conflit sectaire , le Post. Des soldats du Tchad , un pays musulman qui fait partie de la force de maintien de la paix , ont été accusés de soutenir les rebelles musulmans .
” Même avec un engagement accru dans les opérations de paix , des questions subsistent quant à la qualité et la capacité des troupes africaines , ” Comfort Ero , le directeur Afrique de l’International Crisis Group , a écrit dans un blog sur le site Web du groupe le mois dernier .
Au Mali et la République centrafricaine , des centaines de soldats de la France , l’ancienne puissance coloniale , ont été envoyés à désamorcer la crise après que les forces de maintien de la paix africains n’ont pas réussi à le faire . Pourtant, lorsque les ressources , la formation et un mandat fort sont fournis à la paix africains , il ya eu quelques succès . La force africaine en Somalie , dirigée par l’Ouganda et le Burundi et soutenu par les Etats-Unis et ses alliés , est crédité de chasser la milice al -Shabab al -Qaïda lié aux grandes villes , bien que la Somalie est loin d’être stable .
Au Congo , où la mission de l’ONU a été largement critiquée comme incapable de protéger les civils , le récent déploiement d’une brigade de réaction rapide de l’ONU combat avec un mandat fort a contribué à vaincre les rebelles du M23 . La crise au Soudan du Sud , cependant, risque d’affaiblir les autres missions de maintien de la paix en Afrique, il a dit . La résolution du dernier mois de l’ONU permet des troupes d’autres points chauds tels que le Soudan , le Libéria , Côte-d’Ivoire et le Congo à redéployer temporairement pour renforcer la mission de l’ONU au Sud-Soudan .
Même avec des milliers de soldats de la paix , une des principales raisons pour la lutte au Sud-Soudan est un refus par les États-Unis et les puissances européennes et africaines qui ont joué un rôle clé dans la création de la nation indépendante de reconnaître ses clivages politiques et tenir ses dirigeants responsables , selon les analystes . Pour plus d’un an , il y avait des signes clairs d’une profonde division au sein du parti au pouvoir , opposant le président Salva Kiir contre son désormais ex- vice-président , Riek Machar . Maintenant , les loyalistes de deux hommes au sein de l’ armée menacent de propulser le pays dans plus de violence et de tragédie.
« Au Sud-Soudan , il y aurait eu une poussée diplomatique international plus important pour traiter le schisme approfondissement dans le parti au pouvoir au Soudan du Sud quand il a commencé à imploser à l’été “, a déclaré Prendergast . ” Une mission de l’ONU seule ne peut pas résoudre généralement ces scénarios , de sorte que les pays avec un effet de levier besoin de se présenter d’une manière importante et le travail pour éviter l’incendie potentiel . Ce n’est pas arrivé dans le Sud-Soudan , et le résultat est évident . ”

source : nation.com