Un documentaire télévisé en quatre épisodes racontant l’aide médicale chinoise à l’Afrique, intitulé « La route médicale sans frontières » a récemment été diffusé en Chine, suscitant de fortes réactions au sein de tous les milieux de la société. Ce documentaire reflète d’une manière authentique, globale et tri-dimensionnelle les réalisations de 55 ans d’assistance médicale chinoise en Afrique, Il évoque les histoires touchantes du personnel médical chinois qui est confronté aux dangers des épidémies et à la peur des catastrophes et qui a créé d’innombrables miracles de la vie, donnant aussi de la Chine l’image d’un grand pays « amical et responsable ».
Selon Li Xinyan, directeur de la chaîne internationale chinoise de CCTV, l’équipe de tournage de « La route médicale sans frontières » a travaillé un an et a parcouru plus de 50 000 kilomètres. Elle s’est rendue dans 14 provinces, régions autonomes et villes de Chine et 9 pays d’Afrique et a interrogé des diplomates chinois de haut rang et des ambassadeurs actuels en poste dans des pays africains, des membres des équipes d’aide médicale en Afrique et leurs parents, des dirigeants africains, des amis africains et des patients ordinaires, en tout plus de 100 personnes, enregistrant des moments précieux.
C’est en avril 1963 que le premier groupe de 13 membres d’une équipe médicale chinoise d’aide à l’Algérie est arrivée à Saïda, une ville de l’ouest du pays, ouvrant le prélude à l’aide médicale de la Chine aux pays africains. Depuis plus d’un demi-siècle, des dizaines de milliers de médecins des équipes d’aide médicale chinoises ont soigné plus de 200 millions de patients étrangers.
« Merci pour votre travail acharné, merci à la Chine », a déclaré devant la caméra un patient libérien atteint par une infection au virus Ebola et qui a guéri. Un autre petit patient, Robert, qui a également été guéri, a dansé joyeusement avec le personnel médical. C’est au début de 2014 que l’épidémie d’Ebola a soudainement éclaté en Afrique. En Afrique de l’Ouest, plus de 20 000 personnes ont été infectées par le virus, et le taux de mortalité a dépassé 60%. Pourtant, le 14 janvier 2015, trois patients infectés par le virus Ebola, dont le petit Robert, ont quitté la salle de quarantaine. Ils avaient perdu leurs proches et pensaient ne pas pouvoir en sortir vivants. Mais grâce à l’aide du personnel médical chinois, ils ont retrouvé de l’espoir dans la vie.
Depuis plus de 50 ans, 51 membres des équipes médicales chinoises ont donné leur vie et reposent désormais pour toujours sur le continent africain. L’histoire de chacun d’entre eux, racontée dans « La route médicale sans frontières » est l’incarnation même de l’assistance médicale de la Chine à l’Afrique depuis un demi-siècle.
En Algérie, quand le pays était en guerre, des habitants ont fait de leurs corps des remparts pour protéger les médecins chinois contre les balles. Au Ghana, l’équipe médicale chinoise a aidé les médecins locaux dans la maîtrise de technologies médicales de pointe et formé une « équipe médicale chinoise à demeure », faisant d’elle le meilleur centre de chirurgie cardiaque de toute l’Afrique de l’Ouest ; dans les îles de l’océan Indien des Comores, une équipe médicale chinoise a éliminé le paludisme épidémique local après près de dix ans de travail acharné… à l’heure actuelle, le documentaire a enregistré une audience cumulée de plus de 80 millions de personnes en Chine, et s’est classé premier dans la catégorie des programmes nationaux spéciaux.
À l’heure actuelle, la coopération internationale dans le domaine des soins de santé est l’expression concentrée de l’internationalisme et de l’humanisme. Ce sont les petites histoires qui racontent la grande histoire : les équipes médicales chinoises maintiennent un esprit, celui de « ne pas avoir peur des épreuves, faire preuve de dévouement, sauver les blessés et aimer sans frontières », reflétant l’amitié entre la Chine et l’Afrique, née dans la sueur et le sang, mais aussi les grands sentiments de la culture chinoise pour « le bien du ciel et de la terre » et pour « la communauté de destin humain ».
Wang Hailin, journaliste
Quotidien du Peuple