Le Ghana, situé dans l’ouest de l’Afrique et sur la rive nord du golfe de Guinée, est connu sous le nom de « Côte d’Or » et de « Pays du cacao ». Ici, il y a des paysages uniques, des terres riches, des gens chaleureux et une culture diversifiée, qui ont suscité un intérêt profond de l’Afrique et du monde.
Ces dernières années, la Chine et le Ghana ont maintenu des échanges étroits de haut niveau et une confiance politique mutuelle accrue. Les anciens présidents ghanéens Rawlings, Kufuor, Mills et d’autres se sont rendus à cette époque en Chine, et les dirigeants chinois ont à leur tour été invités à visiter le Ghana. Le Ghana a toujours soutenu fermement la Chine dans les questions d’intérêts clés et majeurs de celle-ci, et la Chine a toujours soutenu les efforts du Ghana dans sa transformation économique et la construction de la nation. En janvier 2017, le Nouveau Parti patriotique, un parti de gouvernement, est arrivé au pouvoir ; à cette occasion, le nouveau Président Akufo-Addo a pris les dispositions nécessaires pour rencontrer l’envoyé spécial du Président Xi Jinping dès le premier jour de travail ayant suivi son investiture. A la suite de cette rencontre, le vice-président, la première dame et le ministre des affaires étrangères du Ghana se sont rendus en Chine l’un après l’autre, insufflant un fort élan au développement des relations bilatérales.
La Chine est le premier partenaire commercial du Ghana et son volume commercial est passé de moins de 100 millions de dollars en 2000 à 6,675 milliards de dollars en 2017. La Chine investit au Ghana, participe à la reconstruction ou la construction du barrage de Bui, de la centrale électrique d’Akosombo, d’infrastructures de gaz naturel, de réseaux de télécommunications de base, à des projets d’enseignement à distance, de projets d’approvisionnement en eau et à la compagnie aérienne Africa World Airlines, apportant une contribution importante au développement économique et social du Ghana, apportant des avantages tangibles aux peuples des deux pays. En outre, des entreprises chinoises prennent racine au Ghana, y remplissant activement leurs responsabilités sociales, recrutant un grand nombre d’employés locaux, créant ainsi de nombreuses opportunités d’emploi pour la société ghanéenne, ce qui leur a valu les éloges tant du gouvernement que du peuple du Ghana.
Une autre chose mérite d’être mentionnée, c’est la « fièvre du chinois » qui s’est emparée du Ghana. Cela fait trois mois que je suis en poste, et j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer des jeunes Ghanéens qui parlent le chinois. Dans leur bouche, j’ai entendu l’admiration et le désir de la nouvelle génération du Ghana pour la Chine, et j’ai ressenti que les relations entre deux pays sont aussi une affaire de sentiments. Selon les statistiques, il y a actuellement plus de 6 500 jeunes étudiants ghanéens en Chine et le nombre d’étudiants en Chine, plaçant le pays au premier rang depuis quatre années consécutives. Il n’y a pas si longtemps, un étudiant d’université ghanéen du nom de Duncan a aussi remporté le deuxième prix mondial et le prix de la meilleure popularité en ligne dans le cadre du concours mondial de langue chinoise des étudiants universitaires « Chinese Bridge ». Je lui transmets mes plus sincères félicitations, et j’attends également avec impatience de voir plus de jeunes Ghanéens apprendre le chinois, comprendre la Chine, et travailler avec les jeunes Chinois pour devenir la « grande vague » de la nouvelle ère.
En septembre de cette année, le président ghanéen Akufo-Addo se rendra en Chine pour assister au Sommet de Beijing du Forum sino-africain sur la coopération et effectuera une visite d’Etat en Chine. À ce moment-là, les dirigeants des deux pays échangeront des vues approfondies et brosseront ensemble un tableau de l’avenir des relations entre la Chine et le Ghana. Je crois que la visite du Président Akufo-Addo permettra d’améliorer la compréhension mutuelle et l’amitié entre les deux chefs d’Etat, de promouvoir les relations bilatérales et l’approfondissement de la coopération pragmatique dans divers domaines entre les deux pays pour le plus grand bénéfice des deux peuples, et que de nouvelles contributions seront faites à la construction d’une communauté de destin humain entre la Chine et l’Afrique.
(L’auteur est ambassadeur de Chine au Ghana)
Wang Shiting
La rédaction