Abidjan – D’autant que la parole de l’homme est sacrée, l’homme lui même serait aussi inextinguible dans ses dernières volontés. Ainsi ce mercredi 15 mai au cimetière d’Abobo baoulé à un enterrement on a aussi pu le constater quand une famille s’est heurtée au refus inexorable de son défunt quant à être enterrer sans sa veste qu’il aurait pourtant choisi pour sa dernière demeure. A cet instant il est donc difficile voire même impossible de refermer le cercueil malgré les nombreux bras valides qui s’essayaient.
En effet ce mercredi 15 mai au cimetière d’Abobo baoulé, les témoins qui ont rapporté ce fait à koaci ont complètement été livrés dans une scène frappant l’imagination. Un défunt s’est lui même mis en travers de son propre enterrement. Pour avoir négligé sa dernière volonté, il imposait toute une difficulté pour se séparer de lui. Son cercueil en longue caisse avec sa magnifique porte bien taillée telle un coffret, à en croire ses influences, avait malheureusement tout un mal a effectué sa rotation pour se refermer.
Les personnes ont d’abord cru à un problème des paumelles. Sans pourvoir les remplacer sur le champ on suggérait donc de forcer un peu ses charnières en métal réunissant le gond du cercueil à sa porte pour aider à sa rotation. Mais le problème n’était jamais là, et ce cercueil imposait toute sa résistance à ne point bouger.
Puis dans cette grosse frayeur mêlée d’inquiétude pour la famille éplorée, une autre scène obscure vint à se produire brusquement où le défunt semblait bien vouloir se faire comprendre. Une femme dans la foule tombe dans un second état d’hypnose et revèle ceci ”” Je veux ma chemise ””. A cet instant précis c’était le moment pour la famille de comprendre sa négligence. De son vivant ce nonagénaire maintenant prêt à être enseveli avait toujours émis ce souhait d’être enterré avec sa veste de vieux troufion récolté à la deuxième guerre mondiale en France. Et c’est bien cette toute dernière volonté que cette famille avait négliger d’accomplir. Et si cette veste n’avait eu jamais de valeur à leurs yeux, elle en avait toujours pour ce dernier qui maintenant la réclame avant de s’en aller définitivement. Il s’en rendait désormais compte.
Ce qui fût rapidement réparé quand on envoyait quelqu’un aller au domicile de la grande famille non loin de là dans le même quartier. Cette veste était soigneusement rangée dans un sachet au sein d’un vrai méli-mélo dans sa chambre. On pouvait désormais l’enterrer sans crainte mais, avec une certaine stupeur. Comme quoi ”’ même les morts sont capricieux ”’.