“Il faut relever le niveau de technicité des producteurs. Cela permettra d’augmenter la qualité de l’agriculture et de la production”, a notamment dit le professeur Touré au cours d’un point de presse en prélude à la rentrée solennelle de l’ANTS.
L’édition 2014 qui sera présidée ce 6 février par le chef de l’Etat Macky Sall, a pour thème: “Contribution à l’emploi des jeunes : La formation aux métiers de l’agriculture au Sénégal”.
Pour le professeur Touré, ce relèvement de la technicité doit passer par la formation des acteurs à la base.
“Il faut former des dizaines de paysans. Il faut même former des centaines de milliers de paysans si on est ambitieux. Et les nouvelles technologies de l’information et de la communication doivent jouer un rôle important dans ce sens”, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il y a plein de nouveaux métiers agricoles dont ceux relatifs à l’accompagnement et aux services à créer et a valoriser.
“On est conscient du gap de formation qu’il y a dans l’agriculture. Mais il y aura bientôt beaucoup d’écoles et d’instituts qui vont commencer à former. Mais quand on doit former les acteurs à la base, il faut que cela ne soit pas une formation classique”, a dit le professeur Aminata Diallo, membre de l’ANTS, et conseillère technique du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Selon elle, il faut des formations adéquates avec des outils adaptés pour les paysans. “Et ces outils, il faut les définir”, a-t-elle souligné.
Dans une étude à présenter à la rentrée solennelle, l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal estime que la formation aux métiers agricoles est une voie pour offrir des emplois aux jeunes mais elle n’est pas suffisante.
Elle ajoute que la réorientation des systèmes de production doit partir des producteurs traditionnels pour le maintien des acquis et évoluer vers l’introduction des techniques modernes de production.
source : apa