Le samedi 14 avril 2018, avec des voitures piégées, des tirs de roquettes, le super camp de la Minusma a été attaqué dans l’après-midi. Des voitures peintes aux couleurs des Nations unies ont trompé la vigilance des gardiens et des Casques bleus qui assurent la sécurité au check-point de l’entrée de l’aéroport. Bilan : un Casque bleu tué, 7 blessés dont 5 graves et une dizaine de soldats de Barkhane blessés. Sans oublier que la piste d’atterrissage de l’aéroport de Tombouctou a été endommagée. Les explosions ont eu lieu autour d’un rassemblement de «beaucoup de casques bleus». Ce qui poussa le personnel de la Minusma à quitter le super camp.
Abattu dans un garage
Ahalachoch, un officier du Gatia, a été sauvagement abattu par 2 individus armés à moto. Pendant qu’il faisait l’entretien de sa voiture dans un garage à Gossi. Le Groupe d’autodéfense Touaregs Imaghads et alliés (Gatia) a informé l’opinion nationale de l’assassinat ciblé de son officier Mohamed Youssouf Ag Noch dit Ahalachoch le 15 avril 2018 à Gossi, par deux individus non encore identifiés. Le Gatia salue la mémoire de cet officier exemplaire, présente ses condoléances attristées à la famille, aux parents et amis du défunt. Le Gatia réaffirme son engagement à consentir tous les sacrifices nécessaires au triomphe de ses nobles idéaux. Le Gatia promet que tout sera fait pour élucider cet assassinat qui ne restera pas impuni.
Des portés disparus
Un véhicule de transport, qui avait à son bord plusieurs passagers, a quitté Mopti pour Diré et a été arrêté par des hommes armés inconnus. Parmi les passagers se trouvaient des professeurs de l’Institut de formation professionnelle (IFP) de Diré. Il s’agit de : Kalidou Adiawiakoye, le Directeur des études, Boubacar Samaké, le surveillant, et Abdoul Karim Koné. Selon nos informations, deux des passagers ont été libérés, en l’occurrence M. Adiawiakoye et le surveillant M. Samaké. Les hommes armés inconnus sont repartis avec les autres passagers vers une destination inconnue. L’acte s’est passé samedi dans la journée et dans les environs de Dialloubé.
ATT réconforte Modibo
L’ancien président Amadou Toumani Touré est actuellement en France où il séjourne depuis deux semaines. Selon notre source, ATT a appris, avec déception, le débauchage du seul député du parti de son ancien Premier ministre par la formation politique de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition. Si pour les proches d’ATT, la transhumance en politique n’est pas un crime, il est tout au moins inadmissible que ce soit l’Urd qui débauche le seul député dont disposaient les Fare de Modibo Sidibé. Cela aurait été héroïque si la brebis de Woyo était du ROM. De leur constat, l’Urd a passé ces trois dernières années à affaiblir des partis amis. Au Pdes, on évoque le cas du sulfureux et périmé N’Diaye Ba. Pour rappel, en 2013, Modibo Sidibé avait refusé de soutenir IBK au 2ème tour au profit de Soumaïla. L’année suivante, plusieurs députés des Fare de Sidibé quittèrent son parti du fait que le président ait choisi l’opposition. Même cas pour Zoumana Mory qui fut un membre fondateur des Fare. Tout a été fait par cet ancien président de l’ONAP, actuellement ministre, pour faire virer Modibo Sidibé à la majorité. Peine perdue. Car, pour Modibo Sidibé, sans le respect de la parole donnée, l’homme va devoir s’appeler «chien». Selon les mêmes sources, ATT, qui se veut respectueux des valeurs démocratiques, a téléphoné jeudi à son frère et ami de longue date, Modibo Sidibé, pour lui demander de rester serein et de ne faire aucune déclaration. Dans les semaines à venir, on saura qui est qui au Mali.
Horreur à Fana
Vers 00h 30 mn, les victimes Fatoumata et son enfant sont arrivées à la maison et sont allées se coucher dans la cuisine. C’est là-bas qu’elles dorment depuis longtemps. Vers 6 heures du matin, un membre de la famille, en allant vers le poulailler, a découvert le drame. «Il m’a appelée de vive voix et je me suis précipitée pour le rejoindre. Je vois dans la cuisine, les corps d’un côté, les têtes de l’autre côté. J’ai vite alerté les voisins et qui de droit. Nous ne connaissons pas les raisons d’un tel acte», a expliqué une dame. Elle ajoute par la suite : «la victime, je l’ai connue à travers ma mère. Elle venait de temps en temps chez nous. Comme elle n’avait pas d’abri, elle a sollicité qu’on lui en trouve. Nous lui avons dit qu’il n’y pas de maison dans la cour à part la cuisine. Elle a sollicité qu’on l’autorise à occuper cette pièce. Et c’est comme ça, qu’elle et sa fille ont élu domicile à ce niveau.» Le drame a eu lieu à «Nacôtou» (ou Jardin) sis au quartier Badialan de Fana. Selon nos informations, ce n’est pas la première fois que de tels actes se produisent à Fana.
Deux soldats français blessés
Cela s’est passé le dimanche 8 avril à Tessalit, localité relevant de la région de Kidal. Un engin explosif improvisé a explosé au passage d’un véhicule logistique de la force Barkhane. Le bilan provisoire fait état de la blessure légère de deux soldats français. L’attaque porte tout de même la signature des éléments du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali très présents dans la zone. Il convient de signaler que les attaques à travers les engins explosifs improvisés (EEI) ou engins explosifs de circonstance se sont récemment intensifiées. Et de l’avis de nombreux observateurs, ces mines sont devenues de plus en plus sophistiquées et ne laissent aucune chance à leur cible.
Descente musclée à Gao
La Minusma qui n’a pas mandat pour traquer les terroristes, les braqueurs et autres bandits qui rendent la vie difficile aux populations, se permet, sans mandat, de troubler la quiétude de paisibles populations. Nos populations n’ont même plus droit aux traitements humains et humanitaires prônés et défendus par l’ONU et partout. Des détonations incessantes, quotidiennes et sans explications de Barkhane aux descentes musclées, abusives de la Minusma ou Barkhane, les forces internationales doivent revoir leurs méthodes et procédures. Nos populations ont été assez traumatisées. À tout cela vient s’ajouter la descente musclée de la Minusma dans les locaux d’une ONG de Gao… «Tu quittes ton bureau en bon état et tu reviens le lendemain le trouver dans cet état ; bon travail la Minusma», dixit un agent de l’ONG Tassagh. Sans mandat de perquisition, des éléments de la Minusma ont effectué une descente musclée dans les locaux de Tassagh, une des ONG locales de Gao. Après avoir défoncé la porte, ils se sont permis de tout saccager et d’arrêter des agents. Ils ont ensuite fait une descente dans la famille du promoteur de ladite ONG pour continuer leur violation des droits les plus élémentaires.
Réhabilitation
Lors du conseil des ministres tenu mercredi 11 avril, il a été question de la réhabilitation de la section Tour-d’Afrique-Yirimadio de la RN6. Un projet de décret a été adopté, portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux d’aménagement en 2X2 voies de la voie reliant le 3ème pont de Bamako à la RN6, y compris la construction d’un échangeur au croisement de la RN6 et la réhabilitation de la section Tour d’Afrique-Yirimadio de la RN6. Le marché relatif aux travaux d’aménagement en 2X2 voies de la voie reliant le 3ème pont de Bamako à la RN6, la construction d’un échangeur au croisement de la RN6 et la réhabilitation de la section Tour-d’Afrique-Yirimadio de la RN6, est conclu entre le gouvernement de la République du Mali et l’entreprise RAZEL pour un montant toutes taxes comprises de 32 milliards 291 millions 154 mille 902, 36 francs CFA et un délai d’exécution de 18 mois. Le marché relatif au contrôle et à la surveillance de ces travaux est conclu entre le gouvernement de la République du Mali et le bureau CIRA pour un montant toutes taxes comprises de 1 milliard 540 millions 3 mille 250 francs CFA et un délai d’exécution de 20 mois. La réalisation de ces travaux permettra notamment de densifier le réseau routier et de supprimer les points de congestion. Elle contribuera à l’amélioration de la sécurité routière et du cadre de vie des populations. Lors du même conseil des ministres, le président IBK a informé le conseil des ministres de la nomination de Monsieur Samba Alhamdou Baby, Administrateur civil, en qualité de Vérificateur général.
Aucune indépendance
Selon Djéri Maïga, vice-président du Mnla, depuis la signature de l’accord, nulle part le bureau exécutif du Mnla n’a parlé d’indépendance. Il réagissait après le tollé général soulevé suite à des informations faisant état de la célébration de l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’Azawad. Avant, Djéri Maïga avait échangé avec Billal Ag Achérif, président en exercice de la Cma. D’entrée de jeu, il a assuré : «depuis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, en mai 2015, nulle part le Bureau exécutif n’a parlé d’indépendance». Il ajoute : «il faut que le peuple porte du crédit à ce qu’on dit et qu’il nous juge sur la base de ce qu’on fait. Aujourd’hui, nous sommes dans la logique d’un Mali uni. Il faut qu’on se donne la main pour arriver à un vivre ensemble».Pour le vice-président du Mnla, la direction du Mnla n’a rien à voir avec la célébration de l’indépendance dans certaines localités : «il n’y a pas eu de mot d’ordre du Bureau exécutif dans ce sens». Au contraire, il s’agit d’initiatives isolées. Ce, d’autant plus qu’il y a eu une communication de masse dans ce sens. Aussi, suggère-t-il d’occuper les populations pour les amener à penser à autre chose que l’indépendance. Aussi, Djéri Maïga préconise-t-il d’aller vite à l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
«Rien n’empêche la présence de l’État»
Pour le vice-président du Mnla, les gens ne veulent tout simplement pas aller à Kidal. Il en veut pour preuve : «le gouverneur est à Kidal, nous l’avons aidé à s’installer. On lui a dit pourquoi vous ne faites pas venir les services techniques. S’il s’agit de l’insécurité résiduelle, on fera avec. C’est partout. Actuellement, rien n’empêche la présence de l’État à Kidal». Pour lui, si le gouvernement faisait preuve de bonne foi, l’application de l’Accord serait terminée. Réitérant l’attachement de son Mouvement audit accord, il défie : «le Premier ministre dit que l’Accord sera appliqué, maintenant on verra qui bloque l’application dudit Accord».
Les raisons de la Minusma
Les auteurs présumés d’une attaque avaient trouvé refuge dans les locaux de l’ONG Tassagh, selon la Minusma. La tension, née de la descente musclée opérée par la Minusma dans les locaux de l’ONG Tassagh à Gao, ne retombe pas. Ainsi, profitant de la conférence de presse hebdomadaire, des responsables de la mission onusienne ont justifié cette intervention qui a également concerné le domicile du promoteur de l’ONG, Abou Ag Assabit. Selon la Minusma, les auteurs présumés d’une attaque, qui a coûté la vie à l’un de ses casques bleus, le 6 avril, ont trouvé refuge dans le quartier Château de Gao au siège de l’ONG Tassagh. C’est dans ce cadre qu’une opération des Forces de sécurité maliennes a été menée, mardi 10 avril, dans l’après-midi, avec l’appui et des moyens spécialisés d’UNPOL, afin d’agir avec le maximum de sécurité pour les personnes. «Le site était sécurisé pas les FAMa». La mission a déclaré que des indices ont été saisis lors de cette opération, y compris des plaques d’immatriculation et le responsable de l’organisation a été entendu par la police à Gao. Pour la Minusma, «toute l’opération a été conduite dans le cadre du droit, du mandat de la mission et dans le respect des procédures internationales d’intervention professionnelle».
Le Sénégal privé de G5
Le président mauritanien s’est opposé catégoriquement à la participation au G5 Sahel de son voisin sénégalais. Le président mauritanien, dont le pays partage des frontières avec le Mali et la Mauritanie, verrait en effet d’un bon œil de participer à la mise en place d’une telle force anti terroriste. L’entourage d’Emmanuel Macron a fait savoir également que Paris appuyait une telle initiative. Mais, pour l’instant, la Mauritanie qui a plusieurs contentieux avec son voisin du sud (accords de pêche, présence d’opposants sur le son sénégalais…) s’oppose à l’entrée du Sénégal dans cette nouvelle organisation sécuritaire dont le siège est à Nouakchott.
Remplacer la Bible
Le pape François a surpris le monde aujourd’hui en annonçant que la Bible est totalement dépassée et qu’elle a besoin d’un changement radical, donc la Bible est officiellement annulée et il est annoncé une rencontre entre les plus hautes personnalités de l’église où sera décidé le livre qui le remplacera, son nom et son contenu. Certains noms sont déjà considérés et celui qui a plus de force est “Biblia 2000”. «Nous ne pouvons pas continuer à essayer de parler à notre public dans un monde totalement nouveau avec un livre qui a des milliers d’années. Nous perdons des disciples et nous devons aller plus loin dans la recherche de la modernisation de l’église. Réécrire la parole de Dieu, même si ce n’est que l’Ancien Testament, dans lequel il y a certains passages qu’il vaut mieux ne pas répéter.» Les nouvelles sont tombées comme une bombe parmi les plus conservateurs.
Le Reporter