L’information a circulé avec insistance, ce mardi : Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement Ançardine et plusieurs de ses lieutenants auraient été tués dans les collines de Taïkarène, lors d’un raid de l’aviation française.
Que devient l’ennemi public N°1 du septentrion malien, Iyad Ag Ghaly ? La question était sur toutes les lèvres depuis le déclenchement de l’intervention française, le 11janvier 2013. Cette intervention était justement motivée par l’attaque de Konna par Iyad et ses hommes qui projetaient de prendre la ville de Mopti et l’aéroport de Sévaré afin d’empêcher le déploiement des troupes de la Cedeao. Et depuis le début de l’Opération Serval, nombreux étaient les maliens et même les observateurs étrangers à s’interroger sur le sort de cet homme (Iyad Ag Ghaly), qui avait mystérieusement disparu.
Alors que certains affirmaient qu’il s’était refugié à l’étranger, d’autres soutenaient le contraire. Et avant-hier mardi, plusieurs sources à Bamako annonçaient la mort de Iyad Ag Ghaly. Selon ces sources, le chef du mouvement Ançardine s’était réfugié dans les collines de Taïkarène, (extrême nord-est du pays) en compagnie de plusieurs de ses lieutenants et de nombreux combattants. Et c’est là qu’il aurait été tué, lors d’un raid de l’aviation française, ce mardi. Selon une autre source, Iyad aurait été blessé et fait prisonnier. Aussi l’on annonce, la mort de trois officiers déserteurs de l’armée malienne qui avaient tous rejoints le mouvement d’Iyad. Ce sont, les commandants Ibrahim Ag Inawilen, Haroun Ag Saïd et le colonel In Tafadene.
Selon une source sécuritaire, contactée à Bamako, la mort de Iyad avait effectivement été annoncée par certains canaux de communication au nord du Mali. Cependant, jusqu’à hier, des vérifications étaient faites au front et à Bamako, pour avoir la confirmation de cette information. En définitive, les différentes sources militaires contactées par L’Aube n’avaient pas eu confirmation de la mort de ce terroriste. C’est dire qu’il est activement recherché par l’ensemble des forces engagées au nord.
C.H. S.
Source: L’Aube