La bonne Gouvernance que nous appelons tous de nos vœux et qui est considérée comme un objectif par les autorités de la transition, reste étroitement liée à la passation de marchés publics transparents et contrôlés. Dans ces conditions, il faut déplorer que le nombre de marchés passés selon les règles publiques aient diminué de 32% entre 2021 et 2022 selon l’autorité de régulation des marchés publics et des délégations de services publics ARMDS. En attendant de disposer des chiffres de 2023, cette tendance est inquiétante. Cela d’autant plus que dans la même période, on observe que les marchés publics passés de gré à gré représentent 20% de la valeur de l’ensemble contre une norme de 5% selon l’Uemoa.
Je demande aux autorités d’accorder la plus grande attention à la transparence des marchés et de faire en sorte que l’ensemble des achats effectués sur les ressources publiques soient engagés selon nos règles publiques. Je conseille vivement à ce que les marchés par gré à gré ne dépassent pas 5% des marchés publics, norme de l’Uémoa en la matière.