Le gouvernement burkinabé s’est exprimé au regard des préoccupations de la Cédéao, le 25 mars dernier, lors du sommet des chefs d’Etat au Ghana. l’Organisation se disait inquiète de la situation en Guinée et avait demandé la libération immédiate de l’ancien président Kaboré.
« Le gouvernement du Burkina Faso, ne subit qu’un seul délai, celui de bien faire les choses. Celui d’agencer son action conformément aux réalités du terrain, en toute objectivité, avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible. »
le porte parole du gouvernement
Alors que les dirigeants régionaux ont demandé la libération de l’ancien président, placé en résidence surveillée depuis le coup d’Etat. Le gouvernement burkinabé a affirmé que des concertations sont en cours pour son transfert dans une résidence familiale. « Depuis un peu plus de trois semaines. Des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien président dans une résidence familiale de son choix, tout en garantissant sa sécurité. »
S’agissant de la transition, la Cédéao a demandé à recevoir un calendrier le 25 avril, mais les autorités burkinabé ont rejeté cette échéance Selon le porte parole du gouvernement, la durée de la transition a été adoptée de façon consensuelle durant les assises nationales du 28 février dernier.
Source: beninwebtv