A l’approche de l’élection présidentielle au Togo, Amnesty International met en garde les autorités sur le recours excessif à la force. L’ONG prend en exemple ce qui s’est passé il y a un mois, lors de manifestations à Gléi, à 160 km au nord de la capitale. Selon Amnesty, des éléments des forces de sécurité avaient tiré à balles réelles sur des manifestants, faisant au moins 30 blessés, dont une femme et un enfant. Selon l’ONG, une telle répression ne doit être tolérée sous aucun prétexte, encore moins dans un contexte préélectoral.
Une délégation d’Amnesty International a pu rencontrer plusieurs des personnes qui étaient présentes lors de ces manifestations, et tous les témoignages indiquent que les forces de la gendarmerie et de l’armée ont utilisé des fusils.
François Patuelchercheur à Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest
Source: RFI