Dans un communiqué publié le mercredi 12 août, la Banque ouest-africaine de développement indique avoir mobilisé 28 milliards de F CFA (42,68 millions d’euros) pour la réhabilitation et la rénovation de l’hôtel du 2 février de Lomé. Cet établissement emblématique de la capitale togolaise à l’arrêt et dégradé depuis de nombreuses années a été finalement nationalisé par l’État togolais en novembre 2014.
La BOAD indique avoir mobilisé cette somme auprès d’un pool de six banques parmi lesquelles la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC), Bank Of Africa Togo, désignée banque agent de l’opération, l’Union togolaise de banque et la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce Togo.
La BOAD, qui a été mandatée pour cette opération par l’État togolais et le mauricien Kaylan Hospitality Development Limited, chargé du projet de réhabilitation et de rénovation de l’établissement hôtelier, a contribué à hauteur de 10 milliards de F CFA à la levée de fonds. Les contributions des autres banques n’ont pas été communiquées.
Administration
À la fin des travaux prévus pour octobre ou novembre 2015, l’établissement hôtelier emblématique de Lomé devrait ouvrir ses portes sous la marque Radisson Blu Hôtel du 2 Février, sous l’administration du groupe hôtelier The Rezidor Hotel Group. Le gouvernement togolais reste propriétaire de l’hôtel. Le cinq étoiles proposera 320 chambres dont 64 appartements, 3 600 mètres-carrés de réunion dont deux amphithéâtres et un casino.
Peu connu, Kaylan Hospitality Developement a créé en décembre 2014 une filiale au Togo, dotée d’un capital de 10 millions de F CFA et chargée de la conduite du projet de rénovation.
La réalisation des travaux est assurée directement par le groupe de BTP sud-africain ZPC Hospitality, qui compte parmi ses clients en Afrique du Sud l’opérateur télécoms MTN, les miniers De Beers et Anglo American, ainsi que la chaîne hôtelière Tsogo Sun. À son actif la société de sud-africaine compte d’ailleurs la réhabilitation du Radisson Blu Okoumé Palace Libreville.
Source: Jeune Afrique