Une mission spéciale de la Brigade territoriale de la gendarmerie de Kalabancoro partie de Bamako le jeudi 23 mai dernier a interpellé le même jour vers 13 h à Kouralé, un village du cercle de Sikasso, BouramaBallo, plus connu sous le surnom de Noumoukèni, au terme d’une course poursuite dans les rues du village.
Il était le seul membre toujours en liberté de la bande de braqueurs montée par Salif Traoré, le parrain. Dans la nuit du 25 au 26 avril 2012, les éléments armés de ladite bande avaient attaqué le domicile, sis à Tièbani extension dans la Commune périphérique de Kalabancoro, de M. MoryOussoubi Diallo, un expatrié malien de France.
Pour emporter deux motos Djakarta, ils avaient abattu Mohamed Diallo, le fils du propriétaire des lieux, Beydi Kéita, un étudiant terminaliste et un transitaire, Mohamed Cissé, puis blessé par la même occasion, le gardien Modibo Kane Poudiougou et SaliaBagayoko. A la suite de l’exploitation de la puce d’un téléphone portable ramassé sur les lieux de l’attaque, la gendarmerie sous les ordres du Lieutenant Sékou Bougadère Dagnoko, en collaboration avec la société de téléphonie mobile avait interpellé entre le 11 et le 15 mai 2012 quatre suspects. Il s’agit de Lassana Coulibaly, le propriétaire du téléphone, de Mady Binta Kouma, Mahamane Maïga et le gardien, Modibo Kane Poudiougou qui avait communiqué avec eux peu avant l’attaque. Sept mois plus tard, dans la nuit du 5 au 6 novembre de la même année, l’Inspecteur de police, Seydou Sanogo ditPaparé, chef de la Brigade de recherches du commissariat de police du XIIIè arrondissement, sous les ordres de son patron, le Commissaire divisionnaire de police N’TogounNiaré, va interpeller deux autres. Ce sont : le chef de la bande Salif Traoré qui les avait armés et versé à chacun d’eux un salaire de 140.000FCFA et Mamadou Bagayoko, portant le nombre total des interpellés à six. Tous avaient dénoncé BouramaBallo dit Noumoukèni qui courait toujours. Il a regagné désormais ses camarades dans la prison civile de Kati
Denis Théra