Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il avait décidé de lever les sanctions contre la Syrie après son entretien avec le président Recep Tayyip Erdogan.
Trump s’est exprimé lors de l’ouverture du sommet Conseil de coopération du Golfe (CCG) – États-Unis à Riyad, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient.
Partageant qu’il a rencontré le président syrien al-Charaa avant le sommet, Trump a déclaré:
« Après ma réunion avec (le prince héritier d’Arabie saoudite) Mohammed bin Salman et le président Erdogan, nous levons toutes les sanctions contre la Syrie pour leur permettre un nouveau départ… Ces sanctions étaient très fortes et destructrices. J’ai parlé à (bin Salman) Mohammed et j’ai parlé à mon ami en Türkiye (Erdogan), j’étais au téléphone avec lui en ce moment même, nous étions convaincus que cela leur donnerait une chance, et cet honneur m’appartient. »
Par ailleurs, sur la situation à Gaza, Trump a déclaré : « Mon administration et de nombreuses personnes dans cette région partagent l’espoir que le peuple palestinien de Gaza ait un avenir fait de sécurité et de dignité. »
Le président américain a indiqué que tous les prisonniers devraient être libérés à Gaza, ce qui constituerait un pas vers la paix, et qu’il « s’attendait à des développements positifs sur cette question ».
Soutenant que son successeur Joe Biden a renforcé l’Iran par les politiques qu’il a mises en œuvre, Trump a affirmé qu’il s’agissait de la principale cause des troubles dans la région.
Trump a appelé tous les pays à mettre en œuvre les sanctions imposées à l’Iran pour son programme nucléaire :
« Je veux conclure un accord avec l’Iran, mais pour cela, (l’Iran) doit cesser de soutenir le terrorisme, mettre fin à ses guerres sanglantes par procuration et cesser de chercher à se doter d’armes nucléaires de manière permanente et vérifiable. »
Faisant référence à la nomination de son ami Michel Issa au poste d’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Trump a assuré qu’il s’agissait d’une « opportunité historique pour le Liban de construire un pays prospère en paix avec ses voisins ».
Trump a également exprimé son souhait d’étendre les accords d’Abraham, signés par Israël au cours du premier mandat de sa présidence, en vue d’une normalisation diplomatique avec les pays arabes de la région.
* Traduit du turc par Tuncay Çakmak