Le test d’entrée à l’Institut universitaire de gestion (IUG) s’est déroulé les 26 et 27 août dernier. Cette année, ils sont 9008 bacheliers à prendre part au test d’entrée à cet Institut très prisé par les étudiants à cause de son fort taux d’employabilité.
Le coup d’envoi des épreuves a été donné, samedi dernier, par le directeur général de l’IUG, Badra Alou MACALOU, dans le mini Amphi de l’Institut. C’était en présence des représentants du Rectorat, de l’administration, du corps professoral et des leaders de l’AEEM.
Ils sont 9008 bacheliers à se lancer à l’assaut du précieux sésame pour intégrer l’IUG. Ce chiffre se repartie entre quatre Licences, à savoir : 3 573 candidats pour la Licence Création et gestion d’entreprises (CGE) ; 2 781 pour la Licence Organisation et gestion des organisations (OGO) ; et 525 postulants pour la Licence Sciences et techniques commerciales (STC).
Sur les 9008 candidats, environ 1000 seront retenus en raison des moyens limités de l’IUG.
Après le coup d’envoi des épreuves, le directeur général, Badra Alou MACALOU, a fait le tour des salles pour constater l’effectivité du démarrage, rappeler les consignes à respecter et souhaiter bonne chance aux candidats.
Les épreuves ont débuté sans difficultés majeures et les candidats se sont présentés avec les pièces justificatives pour avoir accès aux salles.
Dans le souci de minimiser les fraudes au test d’entrée à l’IUG et conformément à une réforme impulsée par le directeur général, cette année des feuilles ont été imprimées uniquement pour le test.
Selon le directeur MACALOU, cette nouvelle stratégie a permis de bouleverser tous les plans mis en place par les fraudeurs.
Aussi, contrairement aux autres sessions, cette année, le test s’est déroulé sur deux jours. De même, la durée des épreuves a été réduite de 2 heures à une 1 heure.
Pour le directeur, cela s’explique par le fait que c’est un test, qui vise à donner la chance qu’aux meilleurs, et non un examen ou un concours.
Face à la forte affluence des étudiants à participer au test d’entrée à l’IUG, le directeur a exprimé avec regret que son institut ne peut retenir qu’en fonction de ses moyens. Selon lui, contrairement aux facultés, l’Institut à l’obligation de limiter le nombre de ses étudiants en fonction de ses moyens. C’est pourquoi, a-t-il noté, 850 étudiants ont été retenus l’année passée. Mais, cette année, l’Institut prévoit de prendre environ 1000 étudiants.
De même, le directeur MACALOU a affirmé que le grand engouement pour son institut s’explique par le taux élevé d’employabilité de ses sortants au niveau du public tout comme du privé. Cela, dit-il, à cause du sérieux dans les études et l’adéquation entre les programmes d’enseignement et le marché de l’emploi.
M MACALOU a rassuré que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour que le test se passe dans la transparence totale pour donner la chance qu’aux meilleurs en vue de conserver la bonne image de l’Institut qui a un label international.
Pour le directeur, la bonne réputation que l’IUG est en train de gagner de plus en plus s’explique par l’approche globale qu’il a pu instaurer. Une approche qui implique tous les acteurs dans la gestion de l’école.
A son avis, cette approche participative constitue aujourd’hui le seul gage de réussite de l’Institut universitaire de gestion.
PAR MODIBO KONE
Source: info-matin