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Terrorisme au G5 Sahel : vers une nouvelle stratégie de communication de l’Elysée ?

Le Chef d’état major général des Armées Françaises a décidé de communiquer avec les peuple Burkinabè et Malien pour laver sans nul doute son image flouée par la position ambigüe de Paris dans le retour à la stabilité dans la sous région: aidons le à se faire comprendre.


Depuis un certain temps, Nous n’avons cessé de critiquer les raisons de la présence de l’armée française sur le sol africain. Face à nos critiques, l’ état major des armées Françaises est sorti de sa réserve. Il communique désormais sur ses actions conjointes avec les armées burkinabè et malienne. Nous ne pouvons que le féliciter. Mais nous savons tous que ces réactions ponctuelles ne sont que de simples formalités de couverture.

D’ailleurs le nouvel Ambassadeur de France au Burkina Faso en définissant sa mission, souhaite améliorer l’image de son pays auprès de la jeunesse Burkinabè quand il déclare: «Mon job, c’est essayer de faire en sorte qu’on arrive à trouver un lien beaucoup plus confiant entre la jeunesse burkinabè et la France en général». A ce niveau nous ne pensons pas qu’il puisse y avoir de problème. Il lui suffit de rapporter à l’Élysée que la Jeunesse Africaine est fatiguée de tous ces traitements humiliants réservés aux chefs d’Etat Africains qui bafouent toutes les règles de diplomatie qu’ un pays civilisé peut réserver à un chef d’Etat. Que les autorités Françaises arrêtent de s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats souverains. Que les autorités Françaises sachent que nous sommes au courant de tout et donc qu’elles arrêtent de nous faire croire que la France est notre bon samaritain. Elle peut donc commencer par jouer franc jeu avec nous et donner des explications sur nos interrogations.
De 2014 à 2018 , Nous n’avions cessé de demander des explications sur les noms donnés aux forces d’interventions françaises en Afrique.
Maintenant qu’ils ont choisi de communiquer, nous osons croire qu’ils nous expliqueront pour mieux nous convaincre.

La Côte d’Ivoire : la force d’intervention française était « Licorne ». La Licorne est le seul animal mystique au monde capable de tuer un éléphant. Or l’emblème de la Côte d’Ivoire est l’éléphant.

La Libye : Force d’intervention française , « l’harmattan », ce vent impétueux qui laisse sur son passage la sécheresse. L’emblème de la Libye, c’est un aigle royal à la poitrine verte qui exprime la volonté du peuple Libyen de reverdir le désert.

Le Mali : Les forces d’interventions françaises sont Serval et Barkhane
Serval est un animal né entre le chat sauvage et la panthère sa langue fait 5m. Il se nourrit d’oiseaux.
L’emblème du Mali, c’ est un vautour au cou doré qui couvre la mosquée de Ségou.

Barkhane : dunes de sable en forme de croissant, utilisées par les habitants du sahel pour cacher leurs trésors pendant les déplacements. Une sorte de coffre fort.

Aussi ne pouvons nous pas penser que Serval s’évertue à détruire l’emblème du Mali pour que Barkhane s’accapare de ses trésors cachés ? Mais bon ! C’est au Chef d’état major général des Armées Françaises de nous expliquer mieux.
En 2015 le nom qui avait été choisi pour le Burkina Faso était Cougar, si force d’intervention il en aurait eu.

Il y a d’autres signatures que les forces françaises d’invasion utilisent en Afrique : par exemple les portes d’entrée, c’est toujours le Nord. Pour les dates d’entrée, la somme des chiffres est toujours comprise en 28 et 33. Les lieux des réunions avant d’intervenir dans un pays africain se tiennent la plupart du temps dans un pays où passe le méridien du Greenwich. Le temps universel étant défini à partir de ce méridien .

Par ailleurs, après le coup d’État du 16-17 septembre 2015, Œil D’Afrik, de par son Président, a fait une brochure où tous ces éléments ont été longuement expliqués.

Nous avions déposé une copie au Chef d’état major général des Armées Burkinabè. Notre objectif était de prévenir les autorités militaires sur les risques de voir le terrorisme français au Mali se propager au Nord du Faso. Lorsque nous avions fait la première publication sur les codes du terrorisme français en Afrique, seuls un monsieur des services secrets camerounais et un autre monsieur du Ghana sont rentrés en contact avec nous. Comme on le dit, nul n’est prophète dans son propre pays.
En décembre 2016, nous avions été à la direction nationale du bureau de la CEDEAO pour le Burkina avec notre courrier. Le but était de demander aux autorités de la CEDEAO de mettre en place une force de défense conjointe pour libérer le Mali avant les deux années suivantes. Nous avons été renvoyés au Ministère des Affaires Étrangères pour recommandation. Dans ce ministère, nous avions déposé une demande d’audience qui est restée sans suite. Nous y sommes repartis une seconde fois, nous avions fait le tour de tous les secrétariats, notre courrier s’était simplement volatisé, pas de trace. Nous avons donc décidé de laisser une seconde fois la brochure. Un monsieur que nous avions croisé au Ministère, qui a bien voulu lire le contenu du courrier, nous a dit ceci : « vous aussi, vous qualifiez la France de terroriste et vous voulez être pris au sérieux ? »

Toute guerre a une cinquième dimension et la France, sait bien s’en servir face à des Africains qui sont trop civilisés pour accorder de l’importance aux symboles et aux codes. Si en 2015, le Burkina a pu échapper aux effets de ses codes, c’est parce qu’en 2013, quelqu’un a pris position à partir du palais des sports de Ouaga 2000, contre les ennemis du Nord.

Aujourd’hui la CEDEAO semble avoir comprise ce que nous n’avions pas pu par le passé lui faire comprendre pour des raisons bureaucratiques.

Que Dieu veille sur l’Afrique.

Œil D’Afrik 
Le Président
Larba Israël LOMPO Pour Niarela.Net

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