Hier, dans l’après-midi, la localité de Léré (540 Km de Bamako, près de la frontière mauritanienne) a été attaquée par un groupe d’hommes lourdement armés. Selon des témoignages en provenance de la localité, les combats entre les assaillants et les forces de défense maliennes, ont duré plusieurs heures.

 

Aussi, ces mêmes témoignages faisaient état de plusieurs victimes et de dégâts considérables. Jusqu’en début de soirée, la situation restait confuse à Léré, où l’on signalait toujours la présence des assaillants.

Coté officiel : aucune réaction n’avait été rendue publique au moment où nous mettions sous presse. Cette attaque contre Léré intervient au moment où la situation sécuritaire au nord se dégrade après la prise de Ménaka par les forces du GATIA.

Ménaka

Les populations réclament l’armée  

Le mardi, une grande marche a eu lieu à Ménaka, après la fuite du MNLA

Près de 2000 marcheurs ont sillonné la ville avant de se diriger au camp militaire, situé à 2 Km de la ville. Les manifestants dans un premier temps, s’était regroupés devant la garnison, mais, très vite l’enceinte du camp a été pris d’assaut par eux, indique-t-on.

Aussi, les populations ont vivement réclamé le déploiement des forces armées et de sécurité du Mali dans leur localité.

Pour mémoire, l’armée est cantonnée à Ménaka, depuis presque un an. Après les évènements de Kidal, en mai 2014, les éléments du Mnla ont occupé Ménaka. A l’époque, ni l’armée, ni la Minusma n’avaient réagi. Ce qui a consacré un cantonnement de fait des militaires maliens.

Accord d’Alger        

Encore des pressions sur Bamako ?

Malgré le paraphe de l’accord d’Alger par le gouvernement malien, il semble que la pression reste toujours vive sur les autorités maliennes, afin qu’elles fassent encore des concessions aux rebelles. Ceux-ci doivent impérativement rentrer dans le processus. Pour cela, la médiation algérienne et certains occidentaux veulent (d’avantage) tordre la main au pouvoir malien..

Goundam

Deux gardes et un civil tués

La localité de Goundam (Tombouctou) a été attaquée, hier, par des hommes armés. Bilan : deux gardes et un civil tués.

Fait incompréhensible : ni l’armée, ni la Minusma (toutes deux présentes à Goundam) n’auraient apporté de riposte à cette attaque…

Nord du Mali                                 

Respect du cessez-le-feu Oui, laxisme Non!

C’est vrai que les autorités maliennes veulent à tout prix avoir la paix. C’est aussi vrai que les forces armées et de sécurité sont tenues par des instructions, mais de là à laisser des bandits s’attaquer (impunément) à des paisibles populations, il y a là un laxisme qui ouvre la porte à toutes les dérives.

Aujourd’hui, n’importe quel bandit et/ou groupes de bandits peuvent représenter une menace pour les populations qui ne se sentent plus protéger par les forces armées.  Et si c’est le patron de la Minusma qui demande à l’armée malienne de renforcer son dispositif au nord, il y a problème.

La Rédaction

source : L Aube