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Tennis, Open d’Australie : DJOKOVIC, LA LOI DU PLUS FORT

Le maître de Melbourne et le maître du monde ont frappé. Ils ne font qu’un et s’appellent Novak Djokovic. Au lendemain du coup de tonnerre provoqué par Angelique Kerber en finale du simple dames face à Serena Williams, la Rod Laver Arena n’a pas eu droit à une nouvelle surprise, hier. Car Djokovic n’aime pas les surprises. Il préfère la loi du plus fort. La sienne. Elle s’est imposée à Andy Murray, battu après trois sets (6-1, 7-5, 7-6) et près de trois heures d’un combat globalement trop inégal. C’est la 5è défaite de l’Ecossais en finale de l’Open d’Australie. Bien malgré lui, il vient d’écrire l’histoire : jamais un joueur n’avait subi cinq défaites aux portes du titre dans un même Grand Chelem sans jamais le gagner.

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A chacun sa part d’histoire, donc. Celle de Djokovic est plus enviable. En remportant sa 6è finale australe (la 4è contre… Murray), l’ogre de Belgrade devient tout simplement le nouveau recordman des victoires à l’Open d’Australie. Il égale les 6 couronnes de Roy Emerson, qui trônait seul au sommet depuis 49 ans. On n’ira pas jusqu’à dire que cette finale a viré à la formalité pour Novak Djokovic. Il y a eu match. Pendant deux sets. Car, un peu comme contre Roger Federer en demi-finale, le numéro un mondial a démarré en mode turbo. Après un premier jeu compliqué, où il a dû écarter une balle de break, Djokovic a déroulé pour estourbir un Murray déjà dans les cordes après une petite demi-heure de jeu : 6-1. Sachant que le vainqueur du premier set avait toujours gagné le match lors des 12 derniers duels entre les deux hommes, ça ne fleurait pas bon le suspense anthologique…
Andy Murray a toutefois trop de talent et de caractère pour se laisser marcher dessus de la sorte. Il a donc mis davantage de poids et de vitesse dans sa balle et cette finale a, enfin, pu démarrer. Le deuxième set a offert une âpre bataille physique comme cela peut parfois être le cas entre les deux hommes. Le Britannique a effacé un break concédé dans le 7è jeu avant de louper le coche quelques minutes plus tard. A 5-4 en sa faveur, et 15-30 sur le service de Djokovic, il a vendangé un coup droit qui aurait pu, aurait dû lui offrir deux balles de set.
Au lieu de quoi Djokovic a sauvé son service, breaké dans la foulée et conclu ce set au bout de 80 minutes. Dès lors, ce qui semblait difficile avant le match devenait quasiment impossible. Le grand mérite d’Andy Murray aura été de lutter jusqu’au bout. Jusqu’à effacer un nouveau break concédé d’entrée de troisième manche, pour s’offrir un sursaut, un sursis. Mais rien de plus. Même bousculé par séquences, Djokovic est resté droit dans ses bottes. Le jeu décisif, plus que jamais bien nommé, allait virer au chemin de croix pour un Murray en mode sabordage avec deux doubles fautes sur ses trois premiers points de service.
A quelques mois de son 29e anniversaire, Djokovic se hisse avec 11 titres majeurs à hauteur de Rod Laver et de Bjorn Borg. Il appartient à ce cercle-là, désormais. Rien, vraiment rien n’interdit de penser que son horizon puisse encore s’élargir à court et moyen terme. Roland-Garros, enfin. Emerson, Nadal, Sampras et, qui sait, Federer et ses 17 couronnes. C’est loin ? Oui. Mais qu’y a-t-il d’impossible pour un champion à ce point dominateur.

Source : Essor

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