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TÉNACITÉ DES SANCTIONS DE LA CEDEAO: Choguel est-il à la base du bras de fer ?

Nommé le 7 juin 2021, comme Premier ministre de la transition après la rectification qu’il a lui-même prônée, Choguel Kokalla Maïga a entrepris des démarches difficiles et à la fois risquées pour défendre son pays.  

 

Ces démarches, oh combien difficiles ou risquées ! Le Premier ministre, clamant le respect de la souveraineté du Mali, au regard des agissements, çà et là, de la part de certains partenaires qui ne visent que leurs intérêts égoïstes, a adopté une position plus ou moins voulue par la majorité des Maliens, qui n’aspirent qu’au bonheur, au respect de leur dignité, à la paix et à la sérénité. 

Le chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga a bien su lire dans le regard du peuple en s’affrontant non seulement aux organisations sous régionales, la Cedeao et l’Uemoa, mais également aux agissements suspicieux des autorités françaises contre les autorités maliennes. 

Choguel a entrepris ce combat pour le respect de l’indépendance du Mali avec une allure visée et totalement accostée à une seule et uniquement raison, le respect par la France de la souveraineté du Mali. En voulant, on ose penser, serrer la corde pour critiquer les comportements des autorités françaises. Il aurait pu susciter de Paris à Accra une certaine pression sur les chefs d’État représentés pour qu’ils fortifient les sanctions contre le Mali. Cela est une hypothèse, pourtant nul ne pourrait ignorer en ces derniers temps ou bien encore au regard des derniers événements qui se sont succédé. 

Mais, à notre humble avis, ce qui aurait fait en sorte que les chefs d’État s’entêteraient sur leurs décisions de maintenir les sanctions, toutes les sanctions contre le Mali, ce serait le fait que le Premier ministre Choguel a annoncé devant les membres du Conseil national de transition que les 24 mois ne sont pas négociables. Comme si, il mettait fin au processus de négociations établies depuis bien longtemps entre les autorités maliennes et les chefs d’État des deux organisations sous régionales. Cela aurait amené entre les dirigeants une certaine réticence à vouloir continuer afin de trouver un terrain d’entente qui arrangerait chacune des parties. 

En nous en tenant à ces éléments, nous pourrions en effet dire que le durcissement des sanctions sous régionales est maintenu à cause des déclarations incessantes, çà et là, du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Alors, serait-il le provocateur du durcissement du bras de fer qui existe entre les deux parties ?

Moriba DIAWARA

Source : LE COMBAT

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