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Tchad : La nouvelle réforme constitutionnelle toujours en question

L’opposition tchadienne se montre toujours réticente à la réforme constitutionnelle devant permettre au pays d’entrée dans une nouvelle République. À ce titre, elle prend congé de l’Assemblée nationale afin de mieux examiner les nouvelles voies que doit emprunter leur pays.

La nouvelle réforme constitutionnelle divise les Tchadiens. L’opposition se pense exclue des mesures adoptées. Cette réforme est décriée comme n’ayant pas respecté les normes d’une révision constitutionnelle. Les partis d’opposition trouvent qu’il fallait passer par le référendum pour arriver à cette révision au lieu de se fonder sur des votes d’une assemblée invalide, une assemblée ayant épuisé son mandat depuis près de trois ans.

Alors que le nouveau projet doit être adopté le 30 avril prochain pour une promulgation au début du mois de mai, le lundi 16 avril 2018, une commission spéciale a été mise en place afin d’examiner  les nouvelles reformes dudit projet de révision. Djidengar Ndjendi Bassa, député de la majorité présidentielle, pense que les partis d’opposition se montrent juste hostiles au changement. Or, le changement est une nécessité : « Je trouve que c’est normal. Nous sommes à un virage décisif de l’histoire de notre pays. Nous voulons mettre en place une IVe République. C’est un changement. Un changement, ce n’est pas tout le monde qui opte pour le changement ».

De son côté, Saleh Kebzabo, chef de file de l’opposition, explique que l’opposition refuse simplement d’être des marionnettes entre les mains de la mouvance présidentielle : « Nous connaissons très bien la machine infernale qui a été lancée contre nous et contre la population tchadienne. Déby veut les pleins pouvoirs. Il ne se satisfait pas de ce qu’il a obtenu jusqu’ici. Il a une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, il fera ce qu’il voudra. Nous allons faire de la figuration. Et je peux vous assurer qu’en la matière, il n’y a pas de chaise vide parce que si la chaise était vide, on n’aurait pas parlé de nous. C’est parce que justement on a posé un acte majeur que la population approuve, que nous avons décidé de ne pas aller à l’Assemblée nationale pendant les deux prochaines semaines où ces questions vont être débattues ».

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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