Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre” Winston churchill.
Toute société, institution, ou parti politique, sont susceptibles de connaître un jour une situation dite de crise. La communication devient alors un élément majeur de sa gestion, de sa résolution mais plus encore de sa sortie.
Qui dit crise, dit principalement large médiatisation et la nécessité absolue d’une gestion de la communication qui l’accompagne. Avec comme premier objectif : éviter l’explosion dans les médias. Car gérer la crise, c’est avant tout la réduire ou en atténuer les effets immédiats.
Voilà, les dix (10) raisons qui semblent favoriser la réélection de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) :
La connaissance des zones de vulnérabilité, qui sont des faits ou des actions, mais aussi des propos des acteurs directement concernés. Il a su peser ses propos ;
Il a su prendre du recul (ses distances) entre les différents regroupements politiques pendant la campagne;
Il a gagné du temps pour mieux comprendre ce qui s’est passé, ce qui se passe et ce qui est susceptible de survenir encore ;
Il a fait une bonne distribution des rôles avec ses alliés ;
Il a eu un meilleur discernement des alliés et d’appui sur leur autorité ou leur légitimité, c’est la tactique payante et gagnante ;
La mise à disposition de l’information en temps réel : à chaque public, son média ; il s’est réservé de tout dire en toutes circonstances dans les périodes d’extrême tension ;
Il a su mieux “humaniser” son discours, témoignant de la prise en compte des inquiétudes souvent légitimes de l’opinion publique ;
Il s’est toujours exprimé de la manière la plus simple, pendant la campagne quand l’heure n’était pas à la rhétorique et à l’exercice de style, aux démonstrations savantes.
Il a su exploiter les faiblesses de l’opposition (problèmes de leadership, collaboration insuffisance).
Bref, il a mieux géré sa communication et exploité toutes les insuffisances de notre système électoral pendant l’élection présidentielle.Il a eu assez de chance, il s’est bien adapté à la réalité de la société malienne.
“Ce qu’on appelle la chance, c’est la faculté de s’adapter instantanément à l’imprévu”Alfred Capus
Président de Visa pour un Développement Intégré(V.I.D)
Dr Aly dit Agaly Welle
Source: Aujourd’hui-Mali