Les horreurs de la guerre syrienne ont tout pour dégénérer en une crise planétaire, attisée par l’intervention de puissances extérieures : la Russie et l’Iran, qui poursuivent un objectif néfaste – le maintien à tout prix d’Assad au pouvoir –, et les États-Unis, qui ne poursuivent aucun objectif du tout, assène The Guardian.
Dans la matinée du 11 avril, Donald Trump s’est déchaîné sur Twitter et a prévenu la Russie qu’elle devait se “préparer” aux missiles américains qui seraient tirés sur la Syrie. Un incident qui démontre, de façon glaçante, que des guerres peuvent être déclenchées à la suite d’une erreur de calcul.
S’il est impossible de savoir ce qui est susceptible d’avoir poussé le président Trump à agir, il semble probable, vu son passif, qu’il ait entendu quelque chose aux informations du matin – vraisemblablement la traduction des propos d’un diplomate russe au Liban. Des propos peut-être modifiés, ou mal traduits, au point de paraître plus virulents qu’ils ne l’étaient.
Selon un article en arabe traduit en anglais, le diplomate, Alexandre Zassypkine, aurait averti que la Russie abattrait tout missile américain en approche et attaquerait les bâtiments de surface, sous-
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Courrier International