Dans le cadre de l’élaboration de son rapport annuel, le Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) a organisé, le mardi 19 mars 2024, une réunion de synthèse des missions de collecte des besoins, des attentes et des problèmes des populations des six communes du District de Bamako. C’était dans les locaux du Gouvernorat, sous la présidence de Yacouba Katilé, Président du CESEC, en présence du Gouverneur du District, Abdoulaye Coulibaly, ainsi que les représentants des organisations de la société civile et des légitimités traditionnelles.
Cette réunion de synthèse fait suite à la phase des dix-neuf régions administratives du Mali, qui s’est déroulée du 24 février au 09 mars 2024. En effet, les délégations du Conseil Économique, Social, Environnemental, et Culturel ont sillonné les six communes du District de Bamako, les 13 et 14 mars 2024.
Le Gouverneur du District de Bamako, Abdoulaye Coulibaly, a fait savoir que cette rencontre est une tradition du Conseil qui, chaque année, rencontre la société malienne pour partager avec les populations et les autorités ses missions de collecte des besoins, des attentes et des problèmes des populations du Mali.
Selon le Président du CESEC, Yacouba Katilé, cette rencontre est un exercice démocratique. Il s’agit de faire la synthèse de l’ensemble des problèmes et autres préoccupations majeures recensés dans lesdites communes, du secteur primaire au tertiaire, en passant par les infrastructures.
S’adressant aux organisations de la société civile, Katilé a rappelé l’importance de leur participation massive au niveau local. « Ce, dans la mesure où elles constituent sans nul doute le cœur cible de cette mission constitutionnelle », a-t-il souligné. Avant d’ajouter que leur implication accrue est déterminante pour l’atteinte de leurs objectifs. Il s’agit, à ses dires, à travers une démarche participative, démocratique, de contribuer aux côtés de l’exécutif, à la résolution des problèmes de leurs concitoyens.
Par ailleurs, il a souligné que l’une des insuffisances majeures du Conseil était l’absence d’un mécanisme de suivi des rapports et avis émis, mais que cela appartient désormais au passé, notamment avec la nouvelle Constitution. De même, il a fait savoir que le vocable « Recueil » est aussi remplacé par le « Rapport ». Toute chose qui garantit, a l’en croire, une prise en charge diligente des recommandations du Conseil. Par ailleurs, il rassuré les uns et les autres que l’institution jouera toute sa partition pour le développement socio-économique du Mali. « A ce titre, nous sommes déterminés à accompagner de façon indéfectible les autorités de la transition dans le cadre du processus de refondation en cours », a conclu Yacouba Katilé.
Ousmane Baba Dramé
Le Républicain