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SUSPENSION DES SANCTIONS CONTRE LE MALI HIER : LA CEDEAO EXIGE EN OUTRE “LA LIBERATION DE TOUS LES OFFICIELS MILITAIRES ET CIVILS ARRÊTES’’

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) annonce la levée des sanctions qu’elle avait imposées au Mali deux jours après le coup d’Etat survenu le 18 août dernier. Dans un communiqué en date d’hier, mardi 6 octobre 2020 signé par le Président ghanéen et Président en exercice de la CEDEAO, les chefs d’Etat

« demandent aux nouvelles autorités de la transition de mettre en œuvre rapidement les autres décisions ».

Le Mali était sous embargo depuis le 20 août 2020 au lendemain du putsch. Conformément aux dispositions du Protocole Additionnel sur la Démocratie et la bonne Gouvernance, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO avaient décidé après la chute de Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta par un coup de force de sanctionner son pays. C’est ainsi que d’importantes décisions avaient été prises lors des sommets Extraordinaires des 20 et 28 août 2020 au sujet du Mali. Toutefois, la levée de l’embargo sur le Mali fait suite à la publication de la charte de la Transition au Journal officiel de la République du Mali qui prend en compte d’autres décisions des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Il s’agit notamment des responsabilités du Vice-Président de la Transition, chargé désormais de la Sécurité et de la Défense, du retrait des dispositions permettant au Vice-Président de remplacer le Président de la Transition et de la durée de la transition fixée à 18 mois. Mais aussi, la récente formation du Gouvernement à la veille, a été déterminante dans la décision de la CEDEAO.

“Prenant en compte ces avancées notables vers la normalisation constitutionnelle et pour soutenir ce processus, les Chefs d’Etat et de Gouvernement décident de la levée des sanctions sur le Mali. Ils appellent tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir le Mali’’, lit-on dans le communiqué signé par le Président en exercice de la CEDEAO, le ghanéen Nana Akufo-Addo.

Par ailleurs dans le même communiqué, “les Chefs d’Etat et de Gouvernement demandent aux nouvelles autorités de la transition de mettre en œuvre rapidement les autres décisions du Sommet en particulier la libération de tous les officiels militaires et civils arrêtés depuis le 18 aout 2020 et la dissolution du CNSP’’.

Le communiqué des chefs d’Etat et de Gouvernement félicite le Médiateur pour les progrès réalisés dans la normalisation politique au Mali. Rappelons-le, ce coup d’Etat avait entrainé l’arrestation du Président de la République démocratiquement élu en 2018, Monsieur Ibrahim Boubacar Kéita, ainsi que des membres du Gouvernement malien et d’autres officiels. Cette situation avait obligé la CEDEAO conformément aux dispositions des protocoles communautaires, d’imposer des sanctions contre le Mali.

Faut-il le rappeler, “le coup d’Etat est intervenu dans un contexte d’une crise socio-politique déclenchée à l’issue des élections législatives de mars-avril 2020’’,

a indiqué le communiqué de la CEDEAO rappelant aussi que cette crise avait pris la forme de manifestations parfois violentes, organisées par certains acteurs politiques membres d’associations religieuses et d’organisations de la (…)

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON

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