Dans une démocratie, les partis politiques jouent un rôle essentiel en tant que véhicules de représentation politique et d’expression des opinions diverses au sein de la société. La suspension de leurs activités par le pouvoir en place les prive de leur droit fondamental de participer au processus politique.
En outre, cette action contrevient aux normes internationales en matière de droits de l’Homme qui garantissent la liberté d’association, la liberté d’expression et le droit de participer à la vie politique de son pays. En restreignant ces droits, les autorités de la Transition portent atteinte aux fondements même d’une société démocratique et ouverte.
Tension sociale
De plus, il faut dire que la suspension des partis politiques risque d’exacerber les tensions sociales et politiques déjà présentes au Mali. Elle pourrait conduire à une marginalisation accrue des voix dissidentes, à la répression des opposants politiques et à la détérioration de la situation des droits de l’homme dans le pays.
Dans ce contexte, il est impératif que de condamner fermement cette violation des principes démocratiques et des droits de l’homme. Et, se donner les moyens de pressions pour que les autorités de la Transition reviennent sur leur décision et rétablisse l’ordre constitutionnel. Il est essentiel de défendre les valeurs démocratiques et de soutenir le peuple malien dans sa lutte pour la restauration de la démocratie et de l’État de droit.
M.F.