En marge du match Stade-Vita club comptant pour le match aller du tour de cadrage de la Coupe de la Confédération, samedi 17 mai au stade Modibo Kéita, notre reporters sportif, a été victime d’une agression par quatre gros bars au service du Stade malien de Bamako.
« Je vais te tuer. Nous voulons plus que tu parles du Stade dans ta radio. Pis, plus d’entretien avec nos joueurs », a proféré le premier gros bras sous l’œil vigilant de certains responsables de la Fémafoot en charge de la rencontre.
« Monsieur vous vous trompez de cible. Non seulement j’anime plus sur une radio. Mais cela fait plus de huit mois que j’ai cessé d’intervenir sur les radios », a répondu notre reporter.
« Que tu parles à la radio ou pas, maintenant le problème est simple parce que tu n’es plus avec notre président et tu as intérêt à la boucler », a lancé le second, tous des gros bras avec des badges du Stade.
Les agressions verbales et physiques ont été données par quatre gros bras du Stade malien de Bamako qui ont poursuivi notre reporter dans un premier temps au salon de prière puis dans la zone mixte.
Des menaces de mort ont été proférées alors que notre journaliste recueillait les impressions des joueurs dans les conditions tout à fait claires et transparentes. Notre journaliste a, selon les témoins, été victime de son courage et de sa neutralité par rapport à son traitement sur les sujets sportifs, singulièrement le football.
Le président des supporters du Stade, Ousmane Diakité dit Maraka, qui s’est refusé à commenter l’incident rapporté, a promis de mener une enquête sur les badges en question que portaient les gros bras.
source : Autre Presse