Bazoumana Fofana possède depuis plus de 30 ans une parcelle dans la zone industrielle du district de Bamako. Malgré le fait qu’il l’a transformée en titre foncier, il n’a pas été pour autant à l’abri des spéculateurs fonciers. Récit d’un traumatisme qui n’a toujours pas connu son épilogue.
Bénéficiaire d’une parcelle en zone industrielle (au moment où ce n’était pas encore une zone industrielle) depuis 1977, Bazoumana Fofana fait face aujourd’hui à toute sorte de harcèlements. Sa parcelle étant la convoitise de plusieurs élus locaux, il ne sait plus à quel saint se vouer.
La parcelle en partie submergée par une mare Bazoumana Fofana s’est consacré à la viabiliser. Mais, depuis, il a commencé à faire face à des adversités aussi farouches les unes que les autres. Des convoitises que même la transformation de son titre en titre foncier ne découragera pas.
Déjà, au moment de construire un immeuble à usage commercial, des individus répondant aux noms de Dicko, Niaré et Kanté, aidés par des élus, ont tenté de bloquer les travaux du chantier. Il a fallu l’arbitrage du gouverneur de Bamako pour les voir rebrousser chemin. Pas pour longtemps, puisqu’ils continueront malgré tout à harceler les travailleurs sur le chantier, à écrire sur les murs et à proférer des menaces.
En 2009, les harcèlements ont repris de plus belle avec l’élection du maire Youssouf Coulibaly en Commune II. En effet, l’un de ses adjoints nourrissait une grande convoitise pour la parcelle.
Toute chose qui laisse croire que ce dernier ne s’est fait élire que pour nuire au vieux Bazoumana Fofana. Comme cet élu, certaines personnes veulent détruire tous les intérêts du vieux en Commune II. Or, rien ne les opposait auparavant à part ce litige. Il faut que les investisseurs soient mis dans leur droit sinon même leurs homologues étrangers risquent de se décourager.
Ainsi, il faut déplorer ces comportements malveillants dont sont victimes certaines personnes qui, durant toutes leurs vies se sont battus corps et âme pour leur pays.
Pour ce faire, les autorités politiques et administratives doivent s’impliquer pour que la gouvernance au Mali soit une réalité.
Fatoumata Mah Thiam KONE