Organisation patriotique résolument engagée à défendre les actions du président de la République, la plateforme “Défendons le Mali” a lancé officiellement ses activités.
La cérémonie marquant ce lancement a eu lieu le mercredi 20 février 2019 au Mémorial Modibo Kéita. Autour de la présidente du mouvement, Mme Sidibé Fatoumata Sacko, étaient présents, les membres du bureau nationale dont le chargé à l’organisation, Abdoul Salam Togola et Abdoul Niang, fervent défenseur du chef de l’Etat. Des personnalités politiques telles l’honorable Karim Kéita et les responsables des associations au sein de la plateforme ont aussi répondu à l’appel.
La plateforme “Défendons le Mali” est née, il y a un an, par le regroupement de nombreux mouvements qui se sont mis en ordre de bataille pour transformer le rêve d’un deuxième mandat du président IBK en une réalité vivante. Ce qui fut réalisé avec la réélection du candidat de la coalition Ensemble pour le Mali : IBK.
“Comme il y a 5 ans auparavant, IBK a été poussé à la victoire par les jeunes, les femmes, vous et nous qui avons compris la nécessité de nous unir derrière lui pour rendre le Mali encore plus fort. En 5 ans, que d’obstacles érigés devant lui ! On a voulu mettre le Mali sous tutelle, il a dit non. Et depuis ce ‘non’ patriotique, rien ne lui a été épargné. Jusque dans sa famille, ils ont fouillé pour tenter de le salir, de l’affaiblir, de le soumettre. Mais non, comme un bon Malien digne de l’héritage de ses aïeux, il a refusé le diktat, il a résisté à la marée calomnieuse colportée par mille et un canaux. Il a tenu bon et cela avec notre soutien. Et le Mali avance sous sa vision éclairée”, a déclaré Mme Sidibé Fatoumata Sacko dite Djina.
A en croire la présidente de la plateforme, nul ne peut nier l’évidence d’une paix retrouvée par le compromis et le nécessaire sacrifice mais sans compromission, sans céder sur l’essentiel qui était l’unité nationale et l’intégrité territoriale.
“S’il y a encore de la violence contre laquelle l’Etat continue de se battre, nul ne peut à juste raison faire la comparaison entre 2018 et 2013 marquée par la division du pays, l’occupation jihadiste et les hostilités militaires. Aujourd’hui, nous subissons les conséquences de cette lutte implacable menée depuis 2013 contre les terroristes. Le Mali ne baissera pas la garde, d’où la multiplication des initiatives parmi lesquelles le G5-Sahel”, a-t-elle martelé.
Selon elle, l’ennemi du Mali c’est bien le terrorisme, “une gangrène qu’aucun pays ne peut vaincre individuellement”, même des pays riches et plus puissants que le Mali en souffrent, car la solution n’est pas que militaire.
Mme Sidibé Fatoumata Sacko a souhaité que l’on évite de jeter l’anathème sur notre armée. Qui n’est pas impuissante face à la guerre qu’on nous impose. Ainsi a-t-elle prôné une union, un dialogue franc, une sincérité entre Maliens.
“La plateforme “Défendons le Mali” se veut le vecteur de ce message d’union pour soutenir le président de la République et le Mali. C’est ce rôle, c’est cette conviction et c’est cette ambition qui fonde notre action à défendre le Mali. Il ne s’agit nullement d’un accompagnement obnubilé de laudateurs de mauvais goût mais d’un accompagnement forgé dans la conviction du projet présidentiel”, a déclaré Mme Sidibé.
“Il s’agit d’un accompagnement né dans la douleur de la lutte politique. Jamais notre pays n’a été autant divisé, jamais il n’a été autant polarisé par la férocité des positions. Mais si ceux qui ont animé ces querelles pour un siège ou des avantages quelconques n’ont toujours pas compris qu’il faut mettre le Mali au-dessus de tout !”, a déploré Djina
Ce grand rassemblement lancé officiellement entend être une force d’alerte et promet de tout mettre en œuvre pour la réussite du dernier quinquennat du président Kéita.
- A.M. C.
- Par L’Indicateur du Renouveau
