Après une rentrée tardive de l’année 2018-2019, les élèves des écoles publiques sont toujours dans l’impasse à cause de multitudes grèves des enseignants.
Les 312 heures de grèves en cours est la quatrième grève observée par les syndicats de l’éducation en moins de six mois, ce après une rentrée scolaire tardive.
Plus de la moitié des heures consacrées aux cours seront presque sacrifiées, si un accord n’est pas trouvé entre l’Etat et les enseignants grévistes. Et même si le mot d’ordre sera lever dans les prochains jours, l’année est loin d’être une année scolaire normale, conformément à la norme internationale régie par l’Unesco qui prévoit 34 semaines de cours dans l’année soit au moins 1000 heures de cours. Si le Mali suit le rythme actuel, il pourra se retrouver sous la barre des 600 heures de cours cette année. Et ce manque de temps d’apprentissage impactera négativement sur les résultats des examens de fin d’année comme le DEF, le BAC et tant d’autres.
Du côté des parents d’élèves, ils semblent indifférents à cette crise notoire, vue leur silence coupable. Chacun vague à ses occupations. Mais les choses n’étonnent guère quant à l’inaction des tenants au pouvoir.
Balla Soumaïla Traoré, stagiaire
Par L’Indicateur du Renouveau