Bamako et ses interminables faits insolites ! Un cas mystique de mort vient d’être découvert à Soutadounou, cet endroit tristement célèbre et quotidiennement fréquenté par plus d’un pour divers services « sataniques » qui se trouve sous le 3ème pont de Bamako. Le corps sans vie d’un jeune homme, en état de putréfaction puisque flottant déjà sur l’eau, a été découvert le lundi 1er juillet dernier. Vu l’état de la décomposition avancée du défunt, tout portait à croire que la mort de la victime remontait à plusieurs jours sous l’eau. A-t-il été effectivement victime de quoi ? Une question sans réponse au moment où nous mettons cet article sous presse. Mais pour sa part, la population riveraine qui, remarquant le triste constat, a du coup informé le commissariat de police et le centre de secours de Sotuba, le lundi 1er juillet 2024 aux environs de 10 heures. Ce qui a permis de repêcher le corps du malheureux du jour.
De sources fiables, la victime ne portait aucune trace pouvant servir d’indices pour connaître les causes de sa mort, telles qu’accident, suicide ou même agression…. Sur ledit corps repêché, il n’y avait pas non plus de pièce d’identité, rendant ainsi mystique cette histoire tragique et tributaire de psychoses chez les amoureux qui fréquentent le lieu (Soutadounou).
Un autre cas mystique en commune I
Le vendredi 28 juillet 2024, un autre corps en état de décomposition avait été découvert en commune I du district de Bamako, mais cette fois-ci au quartier Korofina. Selon nos sources, une équipe de la Brigade de Recherche (BR) du commissariat de police de Korofina a été alertée par la population de la présence d’un corps sans vie d’un jeune âgé d’une vingtaine d’années. C’était au niveau du rond-point de Fadjiguila, toujours en commune I du district de Bamako. A ce niveau aussi, apprend-on, la mort du défunt paraissait, à vue d’œil, remonter à plusieurs heures ou jours compte tenu de l’état de décomposition avancée du jeune inconnu. Comme le premier cas, l’intéressé n’était muni d’aucune pièce d’identité et se trouvait en état de décomposition. Comme recommandé par les textes, ledit corps a été immédiatement remis aux services funèbres de la voirie de Bamako pour inhumation. Cela, sous la supervision du Procureur du tribunal de grande instance de la commune I et l’implication d’un représentant du maire de la commune I, celui du Centre de Santé de Référence de ladite commune (CSRF)… Des questions ne cessent de se poser sur l’origine de ces deux morts. D’où l’ouverture d’enquêtes par les commissariats de police de Sotuba et de Korofina afin de tirer au clair ces affaires tragiques.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS