Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, a visité la semaine dernière la Direction des matériels, des hydrocarbures et des transports des armées (Dmhta) à Kati et les 5 centres de formation de Bamako. Soumeylou Boubèye Maïga s’est dit satisfait de l’effort consenti par le gouvernement pour la reconstruction de l’armée malienne.

Cette visite a d’abord conduit le ministre Maïga, accompagné d’une forte délégation, à la Direction des matériels, des hydrocarbures et des transports des armées (Dmhta) à Kati. Ensuite, la délégation ministérielle a successivement visité les centres de formation de la garde nationale, du génie militaire, de la direction du sport militaire, de la gendarmerie nationale et de la base 101 de l’armée de l’air à Sénou.

À la Direction des matériels, des hydrocarbures et des transports des armées (Dmhta) à Kati, le ministre a fait le point des acquisitions de matériels logistiques, en cours, et qui vont se poursuivre. «Nous avons noté sur place 34 véhicules dont 19 camions, 3 camions de 20 tonnes, 5 citernes à essence de 18.000 litres, 3 citernes à eau de 10.000 litres, un tracteur et deux ambulances», a-t-il dit. Selon le ministre de la Défense et des Anciens combattants, c’est une acquisition faite sur les ressources nationales.

Dans les différents centres de formation, Soumeylou Boubèye Maïga a été émerveillé par la qualité de la formation fournie aux troupes. Pour le ministre Maïga, il était important d’effectuer cette visite au moment où la première vague des agents qui suivent ces formations, est à sa sortie. «Donc, c’est pour boucler le travail qui a commencé, que nous visitons ces centres de formation à Bamako», a-t-il affirmé.  Et d’ajouter : «Nous avons actuellement une première vague de 4000 éléments en formation classique et il y aura une 2^ème vague de 4000 et plus, qui va rentrer aussitôt pour les brevets d’arme. C’est un effort important qui a été  consenti au niveau du département avec l’appui du gouvernement pour financer ces formations. Toute chose qui nous permet de créer les conditions de prise en charge au niveau de la gestion des ressources humaines. Je pense qu’on peut mesurer, à travers cette formation, les progrès que nous avons accomplis, puisque nous avons plus de 4000 éléments en formation, tout en faisant face à nos attentes sur le terrain».

Diango COULIBALY