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Sotchi 2014 : cérémonie d’ouverture et rêves tricolores

Dans le Fisht Olympic Stadium près de Sotchi, devant 40 000 personnes, le président russe Vladimir Poutine ouvre officiellement ce vendredi 7 février les XXIIe Jeux olympiques d’hiver. Ce sont les premiers organisés en Russie. Près de 6 000 athlètes représenteront près de 90 pays et tenteront de se partager les 98 médailles d’or. Pour les 114 athlètes français, il s’agira de faire mieux qu’à Vancouver où les tricolores étaient repartis avec 11 médailles.

stade olympique fisht jo 2014

 

Pour la deuxième fois de l’histoire de l’olympisme, des Jeux se déroulent en territoire russe. En 1980, Moscou (c’était alors l’URSS) avait été le théâtre des JO d’été. Pour les JO 2014, la cérémonie d’ouverture a été concoctée par Konstantin Ernst, directeur d’une chaîne de télévision russe. « Elle va être l’une des plus impressionnantes et des plus visuelles jamais organisées », a déclaré le président du comité d’organisation des Jeux, Dmitri Tchernychenko.

Lors de cette « quinzaine du blanc », la France a bien l’intention de marquer de son empreinte ce que l’on considère comme les JO les plus chers de l’histoire.

La France attend 15 médailles

Pour les tricolores, l’objectif est de passer à 15 médailles avec au minimum trois en or. « On avait cet objectif avant la blessure de Tessa Worley et de Marion Rolland, mais je ense qu’il faut s’y tenir », précise à RFI Luc Tardif, le président de la Fédération française de hockey sur glace. « J’espère que le biathlon va donner le ton, ce sera un effet positif et une des clés de la réussite », avoue-t-il. Cet objectif ambitieux est aussi dû aux très bons résultats des Bleus durant la saison. Ils ont obtenu 47 podiums en Coupe du monde avant les JO de Sotchi.

Samedi 8 février, ce sera une journée importante pour le clan français. Le biathlète Martin Fourcade tentera de s’emparer de l’or olympique, alors qu’il a déjà glané cinq titres mondiaux dans cette discipline qui mélange ski de fond et tir à la carabine. À 25 ans, il fait partie des athlètes français que tout le monde attend à Sotchi. Il sera au départ de six épreuves. À Vancouver, le biathlon avait remporté 6 des 11 médailles françaises.

Autre phénomène attendu pour un titre olympique : Jason Lamy-Chapuis. Le porte-drapeau du clan tricolore, champion en titre du combiné nordique (ski de fond et saut à ski), va donc tenter de remporter une deuxième médaille d’or après Vancouver en 2010. « Quand je vais rentrer dans le stade pour la cérémonie d’ouverture, ce sera quelque chose d’incroyable pour moi », a lancé Chapuis. « Mais je ne dois pas oublier le côté sportif, car je suis là avant tout pour défendre mon titre olympique », a-t-il aussitôt ajouté.

Le ski alpin ne veut pas revenir bredouille !

Pour le ski alpin, c’est une autre histoire. À Vancouver, ce fut un zéro pointé. Du coup, les épaules d’Alexis Pinturault, nouveau fer de lance des tricolores, devront être plus que solides. Avec l’absence de Tessa Worley, il fait figure de favori dans le clan français. Avec ses 2 victoires en Coupe du monde cet hiver, le jeune homme de 22 ans a montré qu’il avait la possibilité de laisser sa trace à Sotchi en supercombiné, en géant et en slalom.

Autre chance de médaille dans un sport assez confidentiel qui resurgit toutes les quatre années : le short-track (patinage de vitesse sur une courte piste). Et c’est Thibaut Fauconnet qui pourrait être à l’honneur. À 28 ans, il va vivre ses deuxièmes JO d’hiver. Cet hiver, il a signé deux podiums en Coupe du monde. « Quand je mets les patins, c’est pour gagner », a récemment déclaré celui qui compte 8 médailles en championnats d’Europe.

Le ministère des Sports a prévu un million d’euros de budget pour récompenser ses athlètes. Le chiffre peut paraître ridicule au regard des 37 milliards d’euros dépensés par la Russie pour organiser ces JO. « Nous avons réalisé le plus grand projet dans l’histoire olympique récente », a estimé le vice-premier ministre russe, Dmitri Kozak.

À Sotchi, une médaille autour du cou – fabriquée par le plus célèbre bijoutier-joaillier russe, Adamas – sera l’aboutissement de quatre années de travail pour les athlètes tricolores. Du côté de la mer Noire et des montagnes du Caucase, place désormais au rêve olympique…

source : rfi

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