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Sortie de promotion des agents des Eaux et Forêts : près d’une centaine d’éléments aptes à servir

Ce sont 96 agents, dont 14 filles du service des Eaux et Forêts, qui ont achevé, vendredi dernier, leur formation militaire de 3 mois au centre d’instruction de Djissoumabougou (situé à une dizaine de kilomètres de Siby). Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéita Aïda M’Bo, a présidé la cérémonie de sortie de cette promotion, dont la formation a été assurée par une équipe dirigée par le capitaine d’aviation, Adama Traoré, directeur du centre. Etaient présents à cette cérémonie, outre les membres du cabinet du ministre, les hauts gradés de la hiérarchie militaire, le directeur national des Eaux et Forêts, l’inspecteur général Mamadou Gackou, les parents et amis des agents.

Le capitaine d’aviation Adama Traoré a remercié la direction des écoles militaires et la direction des Eaux et Forêts pour avoir facilité la formation des agents mis à sa disposition. Il a indiqué que les agents ont subi une formation commune de base classique qui a permis de renforcer leurs capacités militaires et techniques. A l’issue de cette formation, a assuré le capitaine Traoré, les éléments sont désormais aptes à exécuter toutes les missions qui sont de leurs prérogatives tant au plan militaire que technique. «Les défis sont certes nombreux, mais je ne perds pas l’espoir qu’avec vos nouvelles connaissances, vous serez à la hauteur de vos missions», a conclu le capitaine Traoré.

Le soldat de 2è classe, Abdoulaye Ali Poudiougou, qui a été désigné porte-parole de la promotion, a salué les responsables de son service et les militaires pour avoir assuré cette formation. «On ne finira jamais d’apprendre», a-t-il rappelé à ses camarades, tout en remerciant une fois de plus les formateurs militaires qui ont rendu le groupe apte à assumer la plénitude de ses missions. Avant de rejoindre les rangs, Abdoulaye Ali Poudiougou a demandé au ministre de tutelle de doter les agents formés en armes afin de faciliter l’exercice de leur métier. Il a également souhaité que la formation militaire des forestiers s’organise dès leur intégration à la fonction publique. Ce qui leur évitera d’attendre des années après leur intégration à devoir se plier aux rigueurs d’une formation militaire exigeante.

Le ministre Kéita Aïda M’Bo a, de son côté, rappelé que le forestier est astreint au port de l’uniforme et au maniement des armes dans le cadre de l’exercice de sa fonction, à l’instar de ses collègues des services militaires et paramilitaires. L’objectif de cette formation de trois mois est le renforcement des capacités opérationnelles sur le plan militaire et technique des agents. C’est pourquoi, a-t-elle révélé, le forestier, dont la mission est à la fois exaltante et délicate, doit être instruit sur les notions militaires essentielles, à savoir le respect des symboles de l’Etat, de la nation, du drapeau national et l’engagement à accomplir la mission dans la justice et dans la légalité. Il doit être apte à réagir efficacement face aux défis sécuritaires nouveaux.

L’objectif recherché par cette formation, a rappelé le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, est d’être opérationnel et mobilisable à tout moment conformément au statut particulier du corps des Eaux et Forêts. S’adressant aux éléments, Mme Kéita Aïda M’Bo a, par ailleurs, souligné que l’état de dégradation actuel des ressources forestières et fauniques commande à chacun d’eux un changement de comportement et de mentalité en vue d’assurer efficacement la mission de gestion durable de ces richesses pour le bien-être des populations. Elle a remercié et adressé ses félicitations à l’état major général des armées et à la direction des écoles de formation militaire pour leur accompagnement sans faille à son département dans ses missions et chaque fois que de besoin.

La cérémonie de sortie a été agrémentée par les notes de la fanfare de la garde républicaine et une remise symbolique d’une dizaine d’attestation de formation. Le défilé, bien cadencé et au son de la fanfare de la garde, a été apprécié par les visiteurs.

Moriba COULIBALY

SourceEssor

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