Le samedi 15 novembre 2014, l’Ecole nationale supérieure (Ensup) a organisé la cérémonie de sortie de sa 14e promotion dans l’amphithéâtre Kary Dembélé. Cette célébration était placée sous le parrainage d’Hamadou Konaté, ministre de la Solidarité humanitaire et de la Reconstruction du Nord.

La célébration d’une promotion est une coutume à l’Ensup. Selon le président de ce baptême, Abdourahmane Sissoko, cette cérémonie est le fruit de deux années de formation au sein du plus grand établissement de formation d’enseignants au Mali. Aboudramne Sissoko a aussi laissé entendre que la promotion 2012 -2014 s’est distinguée par son sens de responsabilité, son esprit studieux et qu’elle est soucieuse du sort qui lui sera réservé, une fois sur le marché de l’emploi.

«Cette promotion a mené de nombreuses démarches afin de trouver des solutions au problème qui tourmente tous les sortants de l’Ensup. Il s’agit du recrutement anarchique des enseignants dans les établissements privés», a-t-il dit.

Après l’intervention de M. Sissoko, le ministre, pour sa part, a  rappelé que l’Ensup est née de la volonté des premiers responsables de la première République pour doter l’enseignement malien de cadres  compétents, brillants et consciencieux qui, à leur tour, prépareront les futurs cadres du pays. «Sont issus de l’Ensup, des présidents de la République, des ministres, de brillants et  éminents professeurs», a t-il ajouté avant d’affirmer que l’étudiant, c’est le cadre de demain, mais c’est également l’apprenti dans la gestion des affaires publiques. En substance, le ministre Konat en appelle à la haute conscience des sortants de ne pas être atteint par la maladie du séducteur, celle de ne pas avoir la force de caractère nécessaire pour éviter de faire des ravages parmi leurs futurs étudiants.

A noter que  des prestations artistiques et une conférence animée par Sanidié Touré sur le thème «Le recrutement anarchique des enseignants dans les établissements privés : quels impacts pour le système éducatif malien ?», ont mis fin à la cérémonie.

Arouna  TRAORE

Source: Le Témoin