DAKAR – La normalisation de situation politique et sécuritaire au Mali et en Guinée- Bissau a permis à l’ Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) de conforter sa reprise économique et d’avoir une estimation de croissance aux abords de 6, 4%, a-t-on appris jeudi de source officielle à Dakar.
Selon Fily Bouaré Cissoko, ministre de l’Economie et des Finances du Mali, la normalisation des situations au Mali et en Guinée-Bissau, troublées par un coup d’Etat, a permis à l’UEMOA ( qui compte huit pays) de créer les bonnes conditions pour conforter la reprise économique amorcée en 2012.
La ministre, qui s’exprimait devant les chefs de l’Etat et chefs de gouvernement à l’ouverture jeudi à Dakar du 17ème sommet de l’UEMOA, a indiqué que les premiers chiffres de l’année 2013 confirment les prévisions annoncées.
“La reprise entamée au sein de l’union en 2012, se poursuit en 2013 avec une nouvelle estimation de croissance aux abords de 6, 4%. La croissance serait portée principalement par la hausse de la production agricole, l’essor des activités extractives, ainsi que l’accroissement des investissements dans les infrastructures de base”, a-t-elle expliqué.
Selon elle, la consolidation des acquis et l’amélioration du bien-être économique et social des populations requièrent “le renforcement de la paix” dans la sous-région.
Elle a plaidé pour qu’un accent particulier soit porté sur le chantier de la paix et de la sécurité pour que les défis soient relevés dans la pérennisation des taux de croissance élevé, le financement des économies, l’assainissement des finances publiques, la poursuite de l’approfondissement du marché monétaire et financier et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Le sommet de Dakar réunit les chefs d’état des 8 pays membres de l’UEMOA : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
Source: Xinhua