Le Centre Malien pour le Dialogue Inter-partis et ma Démocratie (CMDID) a organisé, le jeudi 19 octobre 2017, une journée de réflexion sur la situation sécuritaire au Mali et les conditions du retour à la stabilité, notamment les rôles et responsabilités des partis politiques. C’était à l’hôtel Salam, sous la présidence du ministère de l’administration territoriale.
L’objectif de cette journée était de renforcer les capacités d’analyses des partis politiques sur la situation sécuritaire du Mali, de soutenir les réflexions sur les instruments initiés pour l’ajout construction de la paix et contribuer à actualiser les données sur l’évolution de la situation sécuritaire.
Ainsi, les partis politiques membres de la Fondation CMDID, ont échangé sur deux communications présentées au cours de cette journée à savoir la situation sécuritaire et la paix au Mali ainsi que la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Après son mot de bienvenue, le Président du conseil d’administration du CMDID, Boubacar Sandinan Camara à fait savoir aux représentants des partis politiques qu’ils conviendront avec lui que malgré l’engagement des acteurs majeurs pour le retour de la paix au Mali à travers la signature de l’accord de paix par chaque partie, sa mise en œuvre a besoin de conditions favorables pour l’instauration de la confiance et que cela ne peut se réaliser que dans le respect des engagements conclus entres les parties.
Selon lui, l’accord de paix issu du processus d’Alger, après de longues et difficiles négociations, représente une étape importante dans la difficile construction de la paix que tout le monde recherche.”Les difficultés qui ont émaillé sa conclusion ne sont que le reflet de la complexité de la situation sociopolitiques de notre pays et celle-ci constitue un défi important pour nous tous et spécifiquement pour nous les acteurs politiques “, a déclaré le Président du CMDID.
Avant d’ajouter que la réussite des mesures et réformes qui découleront de l’application de l’accord dépendront en partie de l’engagement des acteurs politiques qui voient ainsi leurs responsabilités agrandies en ce qui concerne la gestion des affaires des populations tant au niveau national, régional et local.
À l’en croire, l’Accord reste un texte juridique et qu’il ne pourra être efficient que lorsqu’on lui donnera le souffle juste et nécessaire dont il a besoin pour les aider à bâtir le pays. Pour cela, il dira qu’il est essentiel à ce que les représentants des partis politiques comprennent l’état de lieux de la mise en œuvre de l’accord, la dynamique actuelle du système de la sécurité au Mali, les enjeux majeurs.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain